Plan commentaire suivi
- « justement l’enfant…ressemblait déjà à la mort » : les symptômes de la maladie
- « quand le flot…une pose de crucifié grotesque » : le calvaire de l’enfant
Fiche technique
- Comparaison « comme mordu à l’estomac » donne une idée des manifestations de la peste.
- Intensité des convulsions dont rendent compte la métaphore « creusé » et la répétition du verbe « plier ».
- « frêle carcasse : métaphore traduisant le dépérissement de l’enfant sous l’effet de la maladie dont la gravité est rendue par la personnification « vent furieux », mais aussi par la métaphore qui l’assimile à une « bourrasque ».
- Irruption du passé simple : « il se détendit un peu » qui laisse deviner la soudaineté de l’apaisement.
- Toutefois le verbe « sembler » montre que l’apaisement n’est que momentané, illusoire.
- L’expression « grève humide et emprisonnée » trahit les méfaits de la peste.
- Dernière comparaison montrant la gravité de l’état de l’enfant : « où le repos ressemblait déjà à la mort »
- La métaphore « flot brûlant » renseigne sur l’intensité de la maladie.
- « L’enfant se recroquevilla, recula au fond du lit dans l’épouvante de la flamme qui le brûlait et agita follement la tête…. » : juxtaposition de propositions, verbes au passé simple, le tout rend compte de l’agitation de l’enfant, de l’intensité de la souffrance.
- Les larmes de l’enfant témoignent à elles seules du calvaire que la maladie lui fait vivre
- Longueur de la dernière phrase : enlisement dans la souffrance
- « La chair avait fondu en quarante-huit heurs » : métaphore hyperbolique qui suggère les ravages de la maladie sur le corps humain.
- Identification, à la fin de l’extrait, de l’attitude de l’enfant à celle du Christ sur la croix pour témoigner de l’extrême souffrance physique : « l’enfant prit dans le lit dévasté, une pose de crucifié grotesque »
EXAMEN.SN V2.0 © RESAFAD SENEGAL - Avenue Bourguiba x rue 14 Castors, Dakar (Sénégal) - Tél/Fax : +221 33864 62 33