Corrigé Epreuve 2002 : QUIA PULVIS ES (1) (Victor Hugo)

- Situation : Victor Hugo, chef de file du Romantisme. (Consultez informations surhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo 
- Poème lyrique extrait des Contemplations, du LIVRE TROISIÈME « LES LUTTES ET LES RÊVES »

- Idée générale : méditation poétique sur la mort perçue à la fois comme un anéantissement et une délivrance.

- Plan du commentaire suivi 
Du vers 1 au vers 6 : universalité de la mort. 
Du vers 7 au vers 12 : opinion des vivants sur la mort. 
Du vers 13 au vers 18 : point de vue des morts

- Plan de commentaire composé 
Centre d’intérêt 1 : la mort ou anéantissement 
Centre d’intérêt 2 : la mort comme une renaissance

Fiche technique 
- Titre : connotation religieuse, rappelle les propos tenus par un prêtre lors d’une cérémonie funéraire, renseigne sur le degré d’engagement spirituel du poète le niveau de maturation de son esprit (après la mort de Léopoldine) 
- Antithèse au V 1 : contraste de mot qui renvoie à une loi insondable de l’existence, parallélisme entre la vie et la mort. 
- Allégorie de la mort « sombre aquilon » : assimile la mort au vent du nord. 
- Personnification : la puissance de la mort (V2) 
- Choix du vocabulaire : « sombre » « pleurent » (V2) : malheurs et tristesse qui s’attachent à la mort qui n’épargne rien ni personne (« poussière et genre humain » V3). 
- Connotation de désolation et d’impuissance avec le terme « hélas » 
- Répétition anaphorique V5 à 6 : confirmation de l’universalité de la mort. 
- Prédominance des voyelles sombres pour suggérer le caractère funeste de la mort. 
- Périphrases (V 7) pour désigner les vivants et les morts entre lesquels s’instaure un dialogue. 
- Mise en relief par le rejet du verbe « disent » : pour souligner l’importance du message des vivants. (V 8) 
- Apostrophe : traduit l’idée que les vivants se font de la mort perçue comme un malheur (V8). 
- Ponctuation : abondance de points d’exclamation, lamentation des vivants sur le sort tragique des morts. 
- Répétition anaphorique de « quoi » (V9 et 10) : le désarroi et l’incompréhension de la mort par les vivants. 
- Succession de négations (V9-10) et accumulation (V9 au V12) pour souligner toutes les privations des morts. 
- Répétition anaphorique « vous allez » : les affres du tombeau. 
- Euphémisme « dormir » et « nuit » : volonté de dédramatiser la mort 
- Réponse des morts aux vivants. 
- Mise en relief du discours des morts par les mêmes procédés, discours insistant sur le caractère futile et éphémère des biens du monde des vivants. (gloire, bonheur…) : dénuement, pauvreté. Antithèse : (V 17) pour montrer que la vie est un mirage (« fantômes ») 
- Mise en relief des morts avec le gallicisme « c’est….qui ». 
- A souligner la prosopopée dans la dernière strophe qui donne la parole aux morts : « les morts ne sont pas morts » 
- La disposition typographique peut renseigner sur l’équilibre, la sérénité retrouvée par le poète au terme d’un long cheminement spirituel. 
- La disposition des rimes (suivie et embrassée) suggère la cohabitation inéluctable entre la vie et la mort.

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