Corrigé 2016 :

 

Le nombre total de boules est n + (8 + n) + 20 = 28 + 2n.

 

1. Notons p_N,p_B ,  et p_R les probabilités de tirer une noire, une blanche et une rouge respectivement.

 

Puisque les tirages sont avec remise, ces probabilités sont indépendantes du numéro (premier ou second ) du tirage.

 

 

      p_N=\frac{8+n}{28+2n};p_B=\frac{20}{28+2n};p_R=\frac{n}{28+2n};

 

 

Pour gagner, il faut avoir tiré une noire au premier tirage (probabilité p_N ) ou avoir tiré une blanche au premier tirage et une noire au second tirage (probabilité p_B\times pN).

 

Donc la probabilité de gagner est p_N+p_B\times p_N=\frac{(n+8)(n+24)}{2(n+14)^2}=f(n).

 

2. a. Etudions d’abord les variations de f.

f est continue et dérivable sur \mathbb{R^\ast_+} et \forall x\in\mathbb{R^\ast_+},f^{\prime}(x)=2\frac{-x+16}{(x+14)^3}. Voici son tableau de variations.

 

 

On y voit nettement que f atteint un maximum égal à \frac{8}{15}
au point 16 (qui est heureusement un entier).

 

Pour que cette probabilité soit maximale, il faut donc et il suffit que n = 16 et cette probabilité vaut \frac{8}{15}.

 

b. La restriction de f à \mathbb{R^\ast} atteint un minimum égal à \frac{1}{2} au point 1.

 

Pour que cette probabilité soit minimale, il faut donc et il suffit que n = 1 et cette probabilité vaut \frac{1}{2}.

 

Quand x tend vers +\infty, f(x) tend vers \frac{1}{2}

 

mais cette valeur n’est pas atteinte par f dans l’intervalle [16,+\infty

 

3. a. X prend les valeurs x_1=p-8,s_2=q-8 et x_3=-8 avec les probabilités

 

 \left\{\begin{array}{lllll}p_1&=&P(X=x_1)=p_n&=&\frac{2}{5}\\\\p_2&=&P(X=x_2)=p_B\times p_N&=&\frac{2}{15}\\\\p_3&=&P(X=x_3)=1-p_1-p_2&=&\frac{7}{15}\\\\&=&aussi\quad p_R+p_B\times p_N&=&\frac{n}{28+2n}+\frac{20}{28+2n}\left(1-\frac{8+n}{28+2n}\right)\end{array}\right.

 

L’espérance mathématique de X est

 

E(X)=p_1x_1+p_2x_2+p_3x_3=\frac{2}{5}(p-8)+\frac{2}{15}(q-8)+\frac{7}{15}(-8)=\frac{2}{5}p+\frac{2}{15}q-8

 

b. La nullité de l’espérance mathématique signifie donc 3p + q = 60.

 

Le couple (p_0q_0)=(20,0) est une solution "particulière" de l’équation diophantienne 3p + q = 60. La solution générale de cette équation est donc

 

q=3k+q_0=3k et p=-k+p_0=-k+20,k\in\mathbb{Z}

 

Les contraintes supplémentaires sur p et q deviennent - k+ 20 > 3k > 8 c’est à dire \frac{8}{3}<k<5.

 

k vaut donc 3 ou 4 et les couples (p, q) possibles sont (17, 9) et (16, 12).

 

 

4. Pour p = 16 et q = 12, on sait d’après ce qui précède que l’espérance mathématique est nulle.

 

La variance vaut alorsV(X)=E(X^2)-[E(X)]^2=E(X^2)

 

V(X)=p_1x^2_1+p_2x^2_2+p_3x^2_3=\frac{2}{5}8^2+\frac{2}{15}4^2+\frac{7}{15}8^2=\frac{18\times 16}{5}

 

Et l’écart type vaut \sigma(X)=\sqrt{V(X)}=4\sqrt{\frac{18}{5}}

 

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