Corrigé 2005 : Hérédité chez les Lépidoptères

1/ La femelle typique est de race pure et la descendance est hétérogène : le mâle P1 est donc obligatoirement hétérozygote. Puisque ce mâle est de phénotype roux bien que possédant lallèle typique, c’est que l’allèle roux domine l’allèle typique. 2/

  • En considérant que ce gène est porté par les gonosomes, on peut dresser l’échiquier ci-dessous :

En effet dans ce cas le mâle [R] engendrera des gamètes ZR et ZT alors que la femelle engendrera des gamètes ZT et W soit donc théoriquement :

Soit : 50%[R] dont 25% ♂ et 25% ♀ , et 50% [t] dont 25 % ♂ et 25 % ♀

  • En considérant que le gène est situé sur des autosomes, on peut dresser l’échiquier ci-dessous :

Dans ce cas le ♂[R] engendrera les gamètes R et t alors que la femelle [t] n’engendrera que des gamètes t.

Soit :50%[R] et 50% [t]

Dans les deux cas, les résultats théoriques sont conformes à ceux expérimentaux. La composition de G1 ne permet donc pas de préciser la localisation du gène étudié. En effet les résultats obtenus sont valables dans le cas d’une localisation du gène au niveau des autosomes mais aussi au niveau des gonosomes.

3/ En considérant que l’hérédité est liée au sexe, le gène ne peut pas être porté par le chromosome W que les mâles n’ont pas. a)Le mâle typique est par définition un individu de race pure car l’allèle typique est récessif ; il ne peut produire que des gamètes Zt. La femelle produira dans ce cas 2 sortes de gamètes : ZR et W. De leur croisement on obtiendra les résultats ci- dessous :

Soit une descendante constituée De ♂ [R] et ♀ [t]

Il n’est donc pas possible d’avoir des ♀ [R] dans la descendance selon cette hypothèse. L’hérédité n’est donc pas liée au sexe.

b) Le gène n’étant pas porté par les gonosomes, il l’est forcément par une paire d’autosomes.

4) puisque ce gène est situé sur une paire d’autosomes, nous avons :

• génotype de P1 hybride : Rt

• Génotype de P2 qui est de race pure : tt

• Génotype de G1 :

  • Gamètes de P1 : R , t
  • Gamètes de P2 : t

5) Compte tenu de l’hypothèse retenue, le croisement d’un mâle [t ] et d’une femelle [R] de G1 engendre la descendance ce ci-dessous :

Soit :75 % [R] et 25 % [t]

6) Les résultats réellement obtenus (2 fois plus d’individus [R] que d’individus [t]) en plus du taux de mortalité élevé constaté ne peuvent s’expliquer que par la mort des chenilles [R] homozygotes. L’allèle roux est donc létale à l’état homozygote. C’est ainsi qu’on a dans la descendance de ce croisement 2/3 [R] de génotype Rt donc hétérozygotes et 1/3 [t] de génotype tt . Les individus [R] de génotype RR n’étant pas viables.

7) De ce résultat, nous pouvons en déduire que les lipidoptères de forme typique [t] sont plus dangereuses que ceux de forme rousse [R]. En effet une partie des individus roux meurent par

 

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