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Corrigé Epreuve 1998 : Sujet

Proportions : 480 mots au 1/3 = 144 c’est à dire entre 160 et 176

  • Analyse de texte 
    Idée générale : L’apport du Nègre à la civilisation occidentale

Plan détaillé

1°) Les éléments constitutifs de la connaissance chez les occidentaux (1er paragraphe) 
- Théorie selon laquelle la raison est la source de la connaissance pas unanimement partagée en Grèce ancienne : beaucoup de penseurs accordent une place importante à l’émotion. 
- Ils considèrent que la nature participe du sacré et ne font pas de distinction entre religion et raison… 
- Preuve : la place de l’émotion dans la tragédie grecque

2°) Le cas des nègres (2e paragraphe…fin) 
- La raison ne commande pas tout : l’émotion joue un rôle important 
- Prééminence des valeurs morales qui justement font défaut à l’occident 
- L’apport des noirs peut être judicieux dans la quête d’un monde plus humain

Sujet Discussion : « Le monde occidental a besoin de ces valeurs humaines qu’il a perdues. Et voilà que ce sont les noirs qui peuvent les lui apporter »

  • Thème abordé : apport du nègre à la civilisation occidentale 
    - Problématique : le cartésianisme suffit-il à l’Europe ? Ne peut-elle pas profiter de l’humanisme nègre ?
  • Plan de développement : dialectique 
    Opposition des concepts : mythe (opinion généralement admise) et réalité (ce qu’il en est réellement)

Première partie : le mythe 
- La prétendue supériorité du monde occidental. 
- Esprit cartésien, science et technique 
- Retard des Africains dans ces domaines 
- Européocentrisme – nombrilisme des Européens qui considèrent leur civilisation comme la meilleure 
- Mépris des autres civilisations, théorie de la table rase etc.

Deuxième partie : la réalité 
- Supériorité occidentale à relativiser 
- Retard dans le domaine des valeurs humaines 
- Cf. Rabelais : « Science sans conscience….. » 
- Cf. Einstein : « Etrange époque, où il est plus facile de vaincre l’atome que de combattre un préjugé » 
- L’occident peut s’inspirer des valeurs morales en vigueur chez les « nègres »

Corrigé Epreuve 1999 : LES FILMS, CES NOUVEAUX POEMES PLASTIQUES...

Proportions : 186 mots (168 minimum, 204 maximum)

Analyse du texte 
Idée générale : Elie Faure s’émerveille devant les possibilités offertes par le cinéma 
Plan détaillé 
1. / Les films, moyen d’évasion (« ces nouveaux poèmes ……..surnaturel » 
- Ils nous font voyager, en un rien de temps, dans des endroits féeriques 
- Des paysages réalistes et parfois surréalistes

2. /Le cinéma fait synchroniser temps et espace (« le cinéma incorpore le temps……….l’espace même où nous vivrons »)
- Il offre la possibilité de vivre par la magie de l’image, des événements qui se sont déroulés il y a longtemps

3. /Le cinéma, synthèse des arts plastiques (« Vous connaissez ….musiciens ») 
- Auparavant les artistes peinaient à produire l’animation de leurs créations 
- Mais aujourd’hui un cinéaste artistiquement doué peut produire des films sublimes

Sujet Discussion : Commentez la réflexion de l’auteur « le cinéma incorpore le temps et l’espace »

Thème abordé : Le cinéma 
Problématique : Par quels moyens le cinéma intègre t-il le temps et l’espace ?

Plan de développement : Plan explicatif 
1- L’illusion cinématographique 
2- Le cinéma nous rend contemporains des événements passés 
3- Parle cinéma, nous sommes transportés en quelques fractions de secondes dans plusieurs endroits différents

Conclusion : il faut toutefois souligner les problèmes liés au réalisme de la reconstitution cinématographique toujours incomplète et très arbitraire

Corrigé Epreuve 2001 : Sujet

Proportions : entre 117-143

Analyse du texte 
Idée générale : L’expression de la liberté dans la création littéraire noire

Plan détaillé

1/ « Début … ailleurs qu’ici » : Ecrivain et liberté 
- La liberté est nécessaire à l’écrivain mais il doit l’utiliser à bon escient 
- L’écrivain doit assumer la paternité de ses productions mais également une réception plurielle 
- L’écrivain doit refuser de se faire enfermer dans des « classifications arbitraires »

2/ « Alors faut-il … résolument archaïque » : Remise en cause de la critique occidentale 
- La critique occidentale peut-elle se prononcer sur des questions reposant sur des valeurs qu’elle ne maîtrise pas ?

3 « La littérature négro-africaine …la fin » : plaidoyer pour l’engagement de la littérature africaine 
- Engagement nécessaire car lié au « statut » de l’écrivain noir 
- Nécessité de la critique mais elle doit être relativisée car subjective 
- L’écrivain africain doit éviter 2 dangers : l’abus d’africanisme et « l’assimilation »

Sujet Discussion : Discutez cette affirmation de l’auteur : « La littérature négro-africaine doit être engagée pour des raisons essentielles liées au statut même de l’écrivain négro-africain ».

Thème abordé : Engagement et littérature négro-africaine 
Problématique : La littérature négro-africaine doit-elle nécessairement être engagée ?

  • Plan de développement : dialectique

Thèse : Nécessité de l’engagement 
• Statut de l’écrivain noir : vivant dans un contexte assez spécifique. « Le droit de s’abstenir des affaires de son peuple lui est refusé » Jacques Rabémananjara 
• Littérature militante compte tenue du contexte colonial 
• La conception fonctionnelle de l’art chez le négro-africain 
• …

Antithèse : La littérature négro-africaine peut ne pas être engagée 
• La liberté de l’écrivain 
• Le contexte changeant, l’écrivain noir doit évoluer 
• Les besoins des lecteurs ne sont plus nécessairement de cet ordre (révolte, dénonciation…)

Corrigé Epreuve 2000 : LA LEÇON DE L’ECRIVAIN AFRICAIN

Proportion requise 170 mots c’est à dire entre 153 et187

Analyse du texte 
- Idée générale : Problématique de la langue dans le processus d’émancipation de l’homme noir

  • Plan détaillé 
    1/ « Mon intention…une force agissante transformatrice des mentalités » 
    - Acuité de la revalorisation des langues africaines dans ce contexte de globalisation 
    - Toutefois la manière dont le problème est posé ne cache t-elle pas une crainte de s’émanciper de l’occident

2/ « Pour ma part …l’emprise de l’occident sur nous » : Le point de vue de Mukala K. NZUJI 
- Aujourd’hui, l’urgence, c’est de considérer la langue en tant qu’instrument d’expression et de communication de nos valeurs ; peu importe la langue utilisée 
- Responsabilité des hommes politiques qui définissent les politiques

3/ « C’est dans ce contexte…sa propre identité » : Rapport de l’écrivain africain des vingt dernières années à la langue de création : le français 
- Appropriation et domestication de cette langue par l’écrivain noir pour exprimer son identité 
- Langue : instrument d’organisation du monde mais aussi d’expression de notre propre culture quelle qu’elle soit

Sujet Discussion Commentez et discutez : « Que la langue quelle qu’elle soit n’est pas seulement ce par quoi s’organise et s’anime le monde mais encore lorsqu’elle est pleinement assumée- le lieu d’enracinement, de réconciliation de l’homme avec lui-même, et d’affirmation de toute culture. »

Thème abordé : Statut de la langue 
Problématique : Fonctions de la langue

Plan de développement : La formulation du sujet et le rétrécissement du champ de réflexion impose un plan inventaire, descriptif 
1- Langue : Instrument d’enracinement, de réconciliation de l’homme avec lui-même et d’affirmation de toute culture 
- Maîtrisée, la langue permet d’être au plus prés de sa pensée, d’exprimer ses valeurs sans les trahir ou les réduire. 
- La langue permet d’accéder à travers les mots et la cohérence d’une expression maîtrisée à ce que l’esprit ne possède qu’à l’état de rudiment, d’ébauche et qu’il faut explorer, développer et consolider 
- La langue est un trait distinctif essentiel de l’homme

2- Langue : Moyen d’organisation et d’animation du monde 
- La parole libère la pensée et épanouit celui qui en use avec efficacité et précision 
- Pouvoir de nomination du monde et d’action sur les autres 
- L’expression claire de la pensée, de nos sentiments et projets permet de définir des lignes de conduite dans l’existence.

Corrigé Epreuve 2002 : Une culture du devenir

Une culture du devenir.

Les colloques, les séminaires et les tables rondes sur la négritude, l’arabité, la culture nationale, la culture et le développement se succèdent et se ressemblent. Ils posent tous, en termes à peine différents, la même question, à laquelle il n’est point aisé d’apporter une réponse satisfaisante : comment changer en demeurant identique à soi-même ? 
André Salifou, jeune historien africain, spécialiste du Niger du XIXe siècle, aime à raconter cette histoire du sultan de Zinder qui s’étonnait de la contestation dont il était l’objet de la part des jeunes et qui ne cessait de répéter : « Mais qu’est-ce que je leur ai fait à ces jeunes ? Je reste pourtant ici, tranquille, assis sur mon sofa ! » car, précisément, le fait qu’il incarne l’anachronisme révoltait les jeunes. 
Pourtant, ce sont ces jeunes qui sont les premiers à revendiquer un développement sauvegardant l’authenticité nationale, comme élément constitutif et inaliénable de la personnalité de chacun autant que de celle de la communauté. 
Aux antipodes du Niger, par deux fois en Chine, il a fallu démolir les structures d’une culture dominante pour engager le processus du changement : d’abord, au moment de la victoire communiste ; ensuite, lors de la révolution culturelle. Et c’est la Chine que l’on cite le plus souvent comme exemple de progrès sans aliénation à l’Occident. 
Le Japon, quoique plus complexe, est également à l’honneur dans les citations. Toutefois, dans un cas comme dans l’autre, une certaine culture, ou une partie du patrimoine national, est sacrifiée au bénéfice d’une typologie sociale censée favoriser davantage le progrès matériel et la promotion de l’homme. 
Il est remarquable de voir à quel point ce thème permanent suscite les mêmes réactions et les mêmes prises de position : du passéisme le plus rétrograde au divorce le plus aliénant, en passant par toutes sortes de recettes qui s’apparentent davantage aux plates-formes électorales qu’à la définition d’une démarche. 
Peut-être la difficulté réside-t-elle dans la question posée, à laquelle ne peut apporter de réponse l’esquisse d’un socialisme islamique ou d’une collectivisation non marxiste. 
Dans l’ambiance de l’effritement continu des valeurs héritées, il n’est pas facile de se situer par rapport aux actes. Le traditionnel « Qui suis-je ? » des philosophes est, dans bien des cas, en train de céder la place au « Que vais-je devenir ? » du citoyen Lambda. 
A la limite, on peut toujours vivre et mourir sans savoir qui l’on est, tant il est vrai que l’identité sert surtout aux autres pour savoir qui nous sommes. 
Dans le tourbillon qui nous saisit, il apparaît de plus en plus urgent de laisser éclore une culture du devenir que de s’enivrer d’une culture de l’identit Habib BOULARES. J.A n° 776 du 21.11.1975.

1. Résumez ce texte au quart de sa longueur, soit environ 120 mots. Une marge de tolérance de 10 % en plus ou en moins vous est accordée. 
2. Discussion : L’Afrique peut-elle se développer sans renoncer à une partie de son identité culturelle ? Autrement dit, « Comment changer en demeurant identique à soi-même ? »

OIF
RESAFAD

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