-Situation : Claude Roy est un écrivain contemporain. Il est né à Paris, le 28 août 1915. Claude ROY est poète mais son style ne s’est cantonné à la poésie car il a aimé utiliser des moyens d’expression très variés ; il a choisi la multiplicité des moyens pour mieux transmettre son message. Poème ou prose, de ses mots, naissent des images, des émotions.
-« La rivière endormie » est un poème lyrique extrait du Recueil « Poésies » publié en 1970, chez Gallimard. Il meurt en décembre 1997, à 82 ans.
-Idée générale : Ce poème évoque les impressions que le mouvement de l’eau fait naître dans l’esprit du poète
Plan commentaire suivi
Du vers1… « surprise d’être une autre » : les mouvements de l’eau dormante
De « L’eau qui dort ...algues alanguies » : le réveil de la rivière
Plan commentaire composé
Centre d’intérêt 1 : l’impression de nonchalance
Centre d’intérêt 2 : l’impression de fluidité et de gaieté
Fiche technique
- Le titre « La rivière endormie » : personnification qui suggère le calme
- La personnification se poursuit tout au long du poème
- Présence du champ lexical du sommeil : « songe » « sommeil »…qui traduit la langueur de l’écoulement
- Allitération en « s » au vers1 : effet de monotonie
- Enumération : effet d’insistance qui dénote un calme plat
- Absence de ponctuation : symbolise la fluidité et l’écoulement sans arrêt de l’eau
- Antithèse : suggère l’ambiance générale du poème dominé par une impression de paix
- Expression de torpeur avec l’image de « la rivière engourdie » renforcée par l’impression de la difficulté dans le mouvement (« se retrouve et se coule »)
- Opposition « mortes eaux » et « chanson coulante » révèle l’effet de contraste entre le calme plat des eaux et l’impression de gaieté que suggère son écoulement (« chanson coulante »)
- Antithèse qui connote une crise d’identité de l’eau qui ne se reconnaît plus
- Temps des verbes renvoie à une soudaineté dans le mouvement
- Soudain réveil qui annonce le triomphe de l’eau sur tout ce qui l’entoure
- Le mouvement de l’eau devient plus large et s’impose aux éléments qui l’entourent vus dans cette strophe en ennemis comme l’attestent les expressions « incessant complot », « ourdissant », « lianes qui la lient »
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