Corrigé 2013 : Exploitation de documents

 

A. 1. La réponse immunitaire représentée au niveau du document 1 est une réponse spécifique à médiation humorale car les effecteurs produits au cours de celle-ci sont des anticorps circulants, notamment les anticorps antitoxine X.   (01 point)


Phénomènes ultra structuraux de la contraction musculaire              (0,5 point)


2. L’injection d’anatoxine X au cobaye provoque, après un bref temps de latence, une augmentation du nombre de LB. Lorsque celui-ci commence à diminuer, on constate alors une augmentation du nombre de plasmocytes puis une augmentation de la concentration des anticorps antitoxine X.      (0,5 point)

Ce résultat s’explique par le fait que l’antigène du non soi qu’est l’anatoxine X, active les LB et les LT4 du cobaye, qui lui sont spécifiques. Ces derniers sécrètent alors des interleukines qui stimulent la multiplication de ces LB puis leur transformation en plasmocytes qui secrètent alors les anticorps antitoxine X.  (01 point)

 

3. Le document 1 permet d’identifier les phases ci-dessous de cette RIMH :

A : phase d’induction (ou de reconnaissance de l’antigène)
B : phase d’amplification ou de multiplication des lymphocytes B activés.
C : phase de différenciation des LB en plasmocytes
D : phase effectrice avec notamment la diminution de la concentration des anticorps ; phénomène qui s’explique par la phagocytose des complexes immuns.     (01 point) 


B. 1 - Expérience 1 : Le cobaye 1 étant normal (= témoin) possède toutes les cellules immunitaires. La formation d’un complexe immun quand on mélange son sérum et la toxine X, montre qu’il a sécrété des anticorps antitoxine X.         (0,25 point)

- Expérience 2 : L’absence d’un complexe immun montre que le cobaye 2 n’a pas sécrété d’anticorps antitoxine X ; ceci parce qu’il n’a pas de LT. En effet le cobaye 2 est thymectomisé.               (0,5 point)

- Expérience 3 : La formation d’un complexe immun prouve que ce cobaye 3 a sécrété des anticorps antitoxine X. Ayant reçu des LT suite à sa thymectomie, ce résultat confirme que les LT sont indispensables à la production d’anticorps.                                                        (0,5 point)

Ces résultat expérimentaux montrent que la sécrétion d’anticorps par les LB (partie A) nécessite la présence de LT : on parle alors de coopération entre LB et LT.                                        (0,25 point)

 

2. – Pour mettre en évidence le rôle des macrophages, il faut isoler les LT, les LB et les macrophages du cobaye témoin (cobaye 1) et les mélanger dans des tubes à essai ci-dessous :


- Tube 1 = LB + LT + anatoxine X (0,25 point)
- Tube 2 = LB + LT + macrophages + anatoxine X.                                                (0,25 point)

On prélève ensuite le filtrat de chaque tube que l’on mélange avec de la toxine X. On obtient alors les résultats ci-dessous.                                                                                              (0,25 point)

 

 




CONCLUSION

La formation d’un complexe immun étant caractéristique de la présence d’anticorps, les résultats de ces expériences prouvent que les macrophages sont indispensables à la production d’anticorps par les LB.                       (0,25 point)

 

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