Corrigé 2012

 

 Introduction :

La mondialisation, comme vocable nouveau pour caractériser la vie économique internationale revêt un caractère multiple et complexe. De fait, par les ressources qu’elle mobilise, les acteurs qu’elle déploie et les stratégies qu’elle utilise ; il s’agit d’une donnée qui intéressent tous les espaces et qui donc enjambe les frontières. Parallèlement elle impose des comportements nouveaux et  des conditions d’existence jusque la inédites à tous les habitants de la planète.  L’analyse des idées du texte à travers  les consignes donnés par ces questions nous permettra de cerner quelques aspects majeurs de ce phénomène.

 

1) Donnons un titre au texte : Les flux et les échanges, fondements du système-monde.

Présentons le texte : le document soumis à notre réflexion est extrait d’un article parut dans la revue Sciences Humaines numéro 14 de Février 1992 et intitulé «  La mondialisation de l’économie, tendances et mutations. » Il  est l’œuvre d’A. Weinberg.

 

2) Analysons les circuits commerciaux décrits dans le texte : Ce texte met en exergue les flux de marchandises divers et de services sillonnent le monde dans tous les sens et de manière ininterrompue. Au-delà du volume des échanges, les schémas des transactions révèlent l’interdépendance du monde, de ses espaces-blocs et  des pays. Les rapports d’échanges internationaux rendent compte de plus  en plus du caractère de village planétaire que dessine le monde actuel.

 

3) Ce texte par les idées qu’il véhicule a fini de révéler l’impact des échanges commerciaux dans la vie internationale. Les tendances actuelles de l’évolution du commerce mondial en plus de structurer la vie des nations influence aussi l’organisation des espaces  à diverses échelles. Le jeu des acteurs de l’économie par la diversité des flux d’échanges mais aussi par les réalités ardues de la compétition internationale rend compte des difficultés à cerner  les réalités du commerce mondial pris dans un tourbillon de changements rapides et sans commune mes 

 

Conclusion :

La complexité du phénomène de la mondialisation est sans commune mesure au regard des flux d’échange qui fonde sa substance. Mais loin d’être une simple homogénéisation  des modes de pensées, du réflexe des acteurs et des systèmes de production ; ce phénomène laisse apparaître une nouvelle organisation de l’espace mondial, une nouvelle hiérarchie des forces et de nouveaux types de rapports entre les hommes et les sociétés. 

 

corrigé 2010

 

Introduction :

Le commentaire de documents soumis à notre réflexion s’articule autour de la CHINE, un géant aux pieds d’argile. Les documents qui fondent l’étude concernent un tableau statistique dont les données sont extraites de l’encyclopédie Encarta 2009.Il s’agit de statistiques qui font état de la contribution des divers secteurs d’activités dans la formation du PIB mais aussi de la distribution de la population active au sein de ces secteurs économiques. L’autre document qui conditionne la réflexion est un texte tiré d’Atlas-éco 2008.Cet article fait l’éloge du miracle chinois. La réponse aux questions  qui accompagne ces diverses données nous permettra d’étayer la thématique, objet de notre réflexion.

 

1) Caractérisons puis expliquons l’extraordinaire expansion de l’économie chinoise.

La Chine actuelle a fini de revêtir les habits d’une puissance complète. Par ces importantes capacités  de productions dans tous les secteurs, ce pays se pose aujourd’hui comme un sérieux concurrent des nations riches. Cette position est relayée par ses immenses capacités commerciales et financières. La puissance chinoise marque l’actualité de tous les pays avec ses importants investissements et le commerce de divers produits. Cette omniprésence chinoise se lit aussi au niveau géopolitique. En effet la Chine constitue de nos jours un acteur majeur des rapports de puissance internationaux. 

 

La  réussite chinoise ainsi décrite s’explique notamment par l’ardeur au travail, son poids démographique qui lui confère des ressources humaines de qualité et un important marché intérieur. A cela s’ajoute une orientation économique  calquée sur les principes du socialisme à visage de marché et dont la rigueur et la vigueur ont assuré à ce pays un développement sans commune mesure. La Chine compte actuellement parmi les nations leaders des pays émergents qu’on appelle sous le vocable générique de BRICs

 

2) Représentation graphique par diagrammes semi-circulaires juxtaposés des parts de la population active et du PIB dans les secteurs d’activités (à faire).

 

Interprétation : Les données statistiques comme les graphiques témoignent d’un pays en pleine évolution socio-économique. La répartition de la population active dans les secteurs d’activité marque une prépondérance relative du primaire qui loin de désigner une part belle de l’agriculture dans l’économie comme jadis ; témoigne du dynamisme de l’économie minière.et d’une modernisation accrue du monde rural chinois. La percée manifeste des secteurs secondaire et tertiaire dénote une tendance réelle à la modernisation de l’économie et de la société chinoises.

 

Cette évolution est aussi perceptible dans le poids des secteurs dans l’économie comme l’atteste du reste leur représentativité dans la constitution du PIB.

 

L’importance accrue du secondaire et du tertiaire permettent à la Chine de notre époque de figurer au palmarès des nations les plus performantes au plan économique. La décélération continue du secteur primaire dans l’économie illustre la marche de la Chine vers  une économie évoluée et donc selon l’expression consacrée vers l’émergence. 

 

3)  Identifions puis analysons dans le texte les faiblesses de la Chine.

La percée économique chinoise de notre époque semble de plus en plus reléguer au second plan les problèmes de ce pays. L’expression consacrée de géant aux pieds d’argile conjugue les réussites et les embarras liés à la marche de la Chine vers l’émergence socio-économique.  Le texte soumis à notre réflexion fait l’apologie des réussites du géant chinois ; toutefois dans ces dernières lignes il fait état des défis à relever par ce pays et qui sonne comme des perspectives de développement pour cette société.

 

La Chine comme une économie évoluée a encore du chemin à faire pour la modernisation de son économie. Elle doit aussi solder l’équation des importants déséquilibres sociaux  que pose aujourd’hui sa marche vers l’économie de marché. A cela s’ajoute les problèmes spatiaux qui se conjuguent dans une large mesure en termes de contrastes régionaux. L’autre défi Chinois a pour nom l’équation démocratique avec la nécessité d’assouplissement de son régime politique et de sa donne idéologique. Il s’agit de problèmes qui très souvent place ce pays sous les rampes de l’actualité avec la lancinante question du respect des droits humains.

 

Conclusion :

La vie économique du monde actuel fait de la Chine un acteur majeur. C’est à la fois un géant dans la production de biens et services mais aussi un partenaire commercial de premier plan. Les indicateurs de développement et les données statistiques en matière économique et financière en témoignent éloquemment. Seulement malgré ses performances immenses la Chine reste encore un cas en raison de ses disparités régionales, sociales et économiques. Tout compte fait la conjoncture internationale en fait un pion essentiel de l’évolution des rapports de puissance. 

 

Epreuve 2012 : Géographie

GEOGRAPHIE : COMMENTAIRE DE DOCUMENT


Avant d’être une avalanche de chiffres, de tableaux et de courbes, la mondialisation de l’économie, c’est d’abord le café du matin, importé par bateau de Colombie ou d’Argentine, lyophilisé et mis en boite en Allemagne, transporté par train jusqu’à Rueil-Malmaison, puis redistribué ensuite par la chaine supermarchés avant de venir dans votre tasse. Ce sont les oranges venues d’Israël ou d’Espagne, que je mangerai ce soir, l’essence de ma voiture, venue d’Arabie Saoudite ou de la Mer du Nord, par oléoducs ou pétroliers. Ce sont aussi mes chaussures fabriquées en Italie, l’ordinateur sur lequel ce texte est frappé dont les composants viennent de l’autre bout de la planète.
Avant d’être à ma disposition, la plupart des produits que j’utilise et consomme ont parcouru des milliers de kilomètres, sont passés entre les mains d’ouvriers asiatiques ou de dockers africains. Tous ces produits ont fait l’objet de transactions commerciales entre quelques firmes.

                       D’après A. WEINBERG, «La mondialisation de l’économie, Tendances et mutations», Sciences humaines, n°                         14, février 1992.

QUESTIONS

1. Donner un titre puis présenter le texte ci-dessus.        (04 points)

2. Analyser les circuits commerciaux décrits dans le texte.       (06 points)

3. Dégager la portée du texte sur la configuration actuelle et l’évolution prévisible de l’économie mondiale.   (06 points)

 

Introduction et conclusion                         (04 points)

 

 

Corrigé 2012 : Géographie

 

Introduction :

La mondialisation, comme vocable nouveau pour caractériser la vie économique internationale revêt un caractère multiple et complexe. De fait, par les ressources qu’elle mobilise, les acteurs qu’elle déploie et les stratégies qu’elle utilise ; il s’agit d’une donnée qui intéressent tous les espaces et qui donc enjambe les frontières. Parallèlement elle impose des comportements nouveaux et  des conditions d’existence jusque la inédites à tous les habitants de la planète.  L’ analyse des idées du texte à travers  les consignes donnés par ces questions nous permettra de cerner quelques aspects majeurs de ce phénomène.


1) Donnons un titre au texte : Les flux et les échanges, fondements du système-monde.
Présentons le texte : le document soumis à notre réflexion est extrait d’un article parut dans la revue Sciences Humaines numéro 14 de Février 1992 et intitulé «  La mondialisation de l’économie, tendances et mutations. » Il  est l’œuvre d’A. Weinberg.

2) Analysons les circuits commerciaux décrits dans le texte : Ce texte met en exergue les flux de marchandises divers et de services sillonnent le monde dans tous les sens et de manière ininterrompue. Au-delà du volume des échanges, les schémas des transactions révèlent l’interdépendance du monde, de ses espaces-blocs et  des pays. Les rapports d’échanges internationaux rendent compte de plus  en plus du caractère de village planétaire que dessine le monde actuel.

3) Ce texte par les idées qu’il véhicule a fini de révéler l’impact des échanges commerciaux dans la vie internationale. Les tendances actuelles de l’évolution du commerce mondial en plus de structurer la vie des nations influence aussi l’organisation des espaces  à diverses échelles. Le jeu des acteurs de l’économie par la diversité des flux d’échanges mais aussi par les réalités ardues de la compétition internationale rend compte des difficultés à cerner  les réalités du commerce mondial pris dans un tourbillon de changements rapides et sans commune mesure.

Conclusion

La complexité du phénomène de la mondialisation est sans commune mesure au regard des flux d’échange qui fonde sa substance. Mais loin d’être une simple homogénéisation  des modes de pensées, du réflexe des acteurs et des systèmes de production ; ce phénomène laisse apparaitre une nouvelle organisation de l’espace mondial, une nouvelle hiérarchie des forces et de nouveaux types de rapports entre les hommes et les sociétés.

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