- Idée générale : à travers le regard d’Elise, on nous propose la découverte d’un espace.
FICHE TECHNIQUE
- Gradation : « quelques instants, plusieurs secondes, une éternité… » : prolongement du regard d’Elise.
- Présence de la négation : monotonie du cadre.
- Le style interrogatif et l’indétermination du cadre montre que tout est flou dans la tête du personnage. (Au delà du personnage, le flou est entretenu par le narrateur.)
- Comparaison : effet d’insistance sur le caractère flou de la vision.
- Succession de compléments de lieu ; mise en relief du cadre extérieur tout aussi morose que le cadre précèdent.
- Métaphore « vie étrange coule » : fluidité du temps.
- Anachronisme qui fait croire qu’il fait nuit pendant qu’il fait jour : traduit un esprit confus qui ne fait plus la distinction entre la nuit et le jour.
- Champ lexical de la morosité : « étrange, sombre, bruyante, pressée, mouillée… »
- Longueur et lourdeur de la phrase : confirme le sentiment de flou et d’incertitude.
- Mention pour la première fois du nom personnage : effet de suspens.
- « les yeux ouverts » : situation d’éveil qui contraste d’avec l’état de somnolence dans lequel se trouve Elise.
- Perception très limitée avec l’adjectif « seules » mis en relief.
- Recours à la technique de la focalisation interne : découverte des cadres à travers le regard du personnage.
Plan commentaire suivi
1) « Début…de Bala » : Description de la maison
2) « En fait d’humains…la fin » : L’insuffisance des ressources
Plan commentaire composé
Centre d’intérêt 1 : La misère matérielle et morale
Centre d’intérêt 2 : La désillusion
Fiche technique
- Caractère particulier de l’expression qui renvoie au style des langues locales. Volonté de s’approprier la langue française (Malinkinisation)
- Ironie avec les expressions « rassasiait » et « estimer »…qui font croire que Fama est satisfait du spectacle de la maison
- Utilisation de l’imparfait duratif : découverte progressive et durée du spectacle
- Répétition anaphorique de « rien de » accolé à des adjectifs qui connotent l’opulence : expression d’un dénuement extrême
- Absence de verbe : renforce le dénuement
- Ironie de la « poule épatée » met en relief, avec une certaine exagération, la petitesse de la demeure
- Répétition de ‘débout’ pour insister sur la vétusté de la maison
- La vétusté de la maison rendue également par le choix d’expressions dépréciatives : « fendillés », « chaume », « vieux », « beaucoup à pétrir et à couvrir »
- Réalisme de la présentation avec l’accumulation des chiffres dont le nombre contraste d’avec une réalité de misère
- Termes dévalorisant en relation avec l’indigence, de l’héritage « bouquetin », « faméliques », « puants »…
- Enumération morbide allant jusqu’au refus du statut humain des autres personnages avec les expressions « en fait d’humain », « peu de bras » très réductrices
- Opposition éloquente entre les chiffres : « 4 hommes / 2 vieillards », « 7 vieillottes / 9 femmes » : invalidité des ressources
- Style exclamatif : personnage désemparé devant une insuffisance caractérisée
- L’énumération « les impôts …autres contributions » renvoie à la multiplicité des charges qui s’oppose à la modicité criarde des ressources
- Satire des indépendances et sentiment de révolte avec des expressions « contribution monétaire et bâtardes »
- L’interrogation finale traduit le désarroi total du personnage
Plan commentaire suivi
- « justement l’enfant…ressemblait déjà à la mort » : les symptômes de la maladie
- « quand le flot…une pose de crucifié grotesque » : le calvaire de l’enfant
Fiche technique
- Comparaison « comme mordu à l’estomac » donne une idée des manifestations de la peste.
- Intensité des convulsions dont rendent compte la métaphore « creusé » et la répétition du verbe « plier ».
- « frêle carcasse : métaphore traduisant le dépérissement de l’enfant sous l’effet de la maladie dont la gravité est rendue par la personnification « vent furieux », mais aussi par la métaphore qui l’assimile à une « bourrasque ».
- Irruption du passé simple : « il se détendit un peu » qui laisse deviner la soudaineté de l’apaisement.
- Toutefois le verbe « sembler » montre que l’apaisement n’est que momentané, illusoire.
- L’expression « grève humide et emprisonnée » trahit les méfaits de la peste.
- Dernière comparaison montrant la gravité de l’état de l’enfant : « où le repos ressemblait déjà à la mort »
- La métaphore « flot brûlant » renseigne sur l’intensité de la maladie.
- « L’enfant se recroquevilla, recula au fond du lit dans l’épouvante de la flamme qui le brûlait et agita follement la tête…. » : juxtaposition de propositions, verbes au passé simple, le tout rend compte de l’agitation de l’enfant, de l’intensité de la souffrance.
- Les larmes de l’enfant témoignent à elles seules du calvaire que la maladie lui fait vivre
- Longueur de la dernière phrase : enlisement dans la souffrance
- « La chair avait fondu en quarante-huit heurs » : métaphore hyperbolique qui suggère les ravages de la maladie sur le corps humain.
- Identification, à la fin de l’extrait, de l’attitude de l’enfant à celle du Christ sur la croix pour témoigner de l’extrême souffrance physique : « l’enfant prit dans le lit dévasté, une pose de crucifié grotesque »
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