Corrigé 2016 : Maîtrise des connaissances

 

INTRODUCTION

Le système immunitaire, constitué par les organes lymphoïdes et les leucocytes, assure la défense de l’organisme contre les antigènes. L’infection à VIH (virus de l’immunodéficience acquise) est une pandémie qui affecte le système immunitaire. Dans
notre exposé, nous allons d’abord expliquer les voies de contamination au VIH puis l’évolution de la maladie de la jeune femme.


1. Les modes de transmission du VIH ; On distingue trois modes de contamination du VIH ;

- La voie sexuelle, qui survient après un rapport sexuel non protégé avec une personne contaminée. C’est le mode le plus répandu car le virus est présent dans le sperme et dans les sécrétions vaginales.


- La voie sanguine, causée par le contact de sang d’une personne saine avec celui d’une personne contaminée par transfusion sanguine ou par des lésions dues à des objets tranchants souillés (lames de rasoir, brosse à dents, seringues…)

- La voie verticale c’est-à-dire de la mère à l’enfant : pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement.


2. L’évolution de la maladie :

L’infection au VIH comprend trois phases : la primo-infection, la phase asymptomatique et la phase sida déclaré (ou phase symptomatique).
La date du 31 décembre 1999 indique la période de la contamination de la jeune femme au VIH à la suite du rapport sexuel non protégé. En effet la grippe passagère qui se manifeste un mois après est un signe d’une primo-infection.

De 2000 à 2004, elle ne présente aucun symptôme. Cette période (qui peut faire plusieurs années) peut être assimilée à la phase asymptomatique pendant laquelle la personne est apparemment en bonne santé. Ainsi, même si le virus se développe
activement, la charge virale est stable car l’organisme infecté produit des lymphocytes et des anticorps en quantité suffisante. La présence des anticorps anti VIH signifie que le sujet est séropositif pendant cette phase.

La chute de la concentration de lymphocytes T4 et l’apparition de la tuberculose, traduisent la phase sida déclaré. La tuberculose de mademoiselle M… peut être considérée comme une maladie opportuniste suite au déficit immunitaire en LT4.

 

CONCLUSION


L’infection au VIH est un cas de dysfonctionnement du système immunitaire très grave. Par conséquent, la prévention reste le meilleur remède d’autant plus que les modes de contamination sont bien connus.

 

2011 : exploitation de documents

 

1) Informations tirées du tableau                                                                      (01 point)

. L'organisme de ces quatre individus renferme des anticorps anti VIH : ils sont donc tous séropositifs.(0,5 point)

. Seul  El n’est pas infecté par le VIH. (0,5 point)

 

2) Hypothèse                                                                                              (0,5 point)

Les anticorps anti VIH responsables de la séropositivité des enfants proviendraient de leur  mère respective.

 

3) Confirmation hypothèse et justification                                             (01,5 point)

Document 2 : Le taux d'anticorps anti-VIH est élevé  chez ces enfants à la naissance.  (0,5point)       

Ce taux baisse en suite en fonction de l'âge jusqu’à s'annuler pour El vers huit mois.       (0,5 point)

Ces résultats prouvent que la séropositivité des enfants provient des mères parce que les anticorps anti-VIH sont progressivement éliminés par l'organisme des enfants. (0,5 point)

 

4) Origine des anticorps anti VIH de E_{2} à dix mois                        (01 point)

Ces anticorps anti : VIHd'origine fabriqués par E_{2}.     (0,5 point)      

Justification :

 - A dix mois les anticorps anti-VIH d'origine maternelle sont entièrement détruits. (0,5 point)             

 - La présence du VIH dans son organisme déclenché,  une production de ces anticorps. (0,5 point)

 

 

Corrigé 2007 : EXPLOITATION DE DOCUMENTS

  1. Le pourcentage des LT4 et des LT8 est maximal au moment de l’introduction du VIH. Après cette opération, le taux de LT4 diminue jusqu’à s’annuler au 25ème jours alors que celui des LT8 demeure inchangé.
  2. Ces résultats montrent que le VIH s’attaque seulement aux LT4 qu’il détruit ; d’où leur disparition de la culture, contrairement aux LT8 dont le taux reste  maximal. Seuls les LT4 sont donc les cellules cibles du VIH.
  3. La conséquence de La forte chute voir la disparition des LT4 dans l’organisme  est le développement de maladies opportunistes. En effet la disparition de ces leucocytes affaiblit le système immunitaire car ils sont indispensables à l’efficience de la réponse immunitaire spécifique.

2010 : maîtrise des connaissances

 

INTRODUCTION                                                                                 (1 point)

Les lymphocytes T4 ou LT4 jouent un rôle fondamental dans la réponse immunitaire spécifique. C'est ainsi qu'une infection par le VIH induisant une destruction massive de ces LT4 est responsable de la déficience du système immunitaire.

Quel est le rôle des LT4 dans la réponse immunitaire ?

Comment la destruction des LT4 entraîne la déficience du système immunitaire ?

 

1) LE ROLE DES LT4 DANS LA REPONSE IMMUNITAIRE                                (2,5  points)             

        Les LT4 jouent un rôle très important dans la réponse immunitaire spécifique. Après la reconnaissance de l'antigène par l'intermédiaire d'une cellule présentatrice d'antigène, (LB, macrophage), les LT4 sont activés. Ils  sécrètent alors des substances chimiques appelées interleukines qui contrôlent la prolifération et la différenciation des LB et LT8 respectivement en plasmocytes et en LTc. Les plasmocytes étant les cellules sécrétrices d’anticorps circulants et les LTc ,les cellules effectrices de la RIMC. 

 

 

2) DESTRUCTION DES LT4 ET DEFICIENCE DU SYSTEME IMMUNITAIRE                      (2,5 points)

Les LT4 sont des cellules cibles du VIH. En effet ces cellules possèdent des récepteurs membranaires sur lesquels peuvent se fixer certaines protéines d’enveloppe du VIH. La prolifération du VIH dans ces cellules cibles finit par les détruire.

La destruction massive des LT4 empêche la multiplication et la différenciation des lymphocytes ; aboutissant ainsi à une déficience du système immunitaire.

 

CONCLUSION

La phase d’amplification et de différenciation de toute réponse immunitaire spécifique est sous le contrôle des LT4. La  destruction massive de ces lymphocytes par le VIH est à l’origine d’une immunodéficience.                                               (1 .point)

 

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