Corrigé 2017 : Compétences méthodogiques

 

A.

1) Quelque soit le sens du croisement entre les deux lignées pures, la F1 est homogène.

Les gènes qui commandent les caractères sont autosomaux.

L’allèle responsable des « filets longs » domine l’allèle qui commande les « filets
courts ».

L’allèle qui gouverne les «pétales rouges» domine l’allèle contrôlant les «pétales jaunes».
On note

L : allèle responsable des filets longs

c : allèle responsable des filets courts

R : allèle contrôlant les pétales rouges

j : allèle contrôlant les pétales jaunes

 

2) Phénotypes des parents

Les phénotypes [L R] x [c j] ou [L j] x [c R]

 

3) a) Le croisement A x B est un test-cross La descendance est composée de 4 phénotypes non équiprobables, donc la 3^{\`{e}me} loi de Mendel n’est pas vérifiée.

 

HYPOTHESE :

Les deux gènes sont liés avec présence de crossing-over chez l’hybride A qui a produit 4 types de gamètes non équiprobables :

 

- Des gamètes parentaux en forte proportion (97%) issus de méiose avec et sans crossing-over.

 

- Des gamètes recombinés (3%) qui résultent de méiose avec crossing-over.


b) Les phénotypes [L j] et [c R] qui sont les plus fréquents dans la descendance du testcross AxB, sont les phénotypes parentaux. Lj cR

 

Génotype des parents  \frac{Lj}{\overline{Lj}}\times \frac{cR}{\overline{cR}}

 

Génotype de A :   \frac{Lj}{\overline{cR}}    Génotype de B :  \frac{cj}{\overline{cj}}

 


c) Gamètes de A : 48,5% \underline{Lj} ; 48,5% \underline{cK} ; 1,5% \underline{cj} ; 1,5% \underline{LR}

    Gamètes de B : 100% \underline{cj}

 


B.
1) Les allèles c et j sont liés et distants de 3 unités. Les allèles j et p sont liés et distants de 18 unités.
Deux dispositions sont possibles :

3) Pour préciser la carte factorielle qui convient, il faut réaliser un autre croisement.

On note

P : allèle responsable de la pubescence

a : allèle responsable de l’absence de poils.

Afin de déterminer la distance relative entre les allèles c et P. Il faut croiser une plante double hétérozygote) (dihétérozygote) LP avec une plante birécessive \frac{cp}{\overline{cp}} 


- Si le pourcentage des phénotypes recombinés est égal à 21%, la carte factorielle correspond à la 1ère disposition.

 

- Si le pourcentage des phénotypes recombinés est égal à 15%, la carte factorielle correspond à la 2ème disposition.

 

 

Corrigé 2014 : Maitrise des connaissances

 

INTRODUCTION

Les angiospermes sont des plantes à fleurs qui se reproduisent par des graines.
Ils appartiennent aux Spermaphytes. Leurs fleurs dites bisexuées renferment notamment
des organes fertiles mâles qui produisent des grains de pollen, et des organes fertiles
femelles.
Par un texte illustré, nous rappellerons d’abord l’organisation d’une fleur bisexuée d’Angiosperme puis nous expliquerons la formation des grains de pollen.

 

1) Organisation d’une fleur bisexuée.


Une fleur bisexuée d’Angiosperme est constituée de plusieurs éléments :

- Un pédoncule floral présentant une extrémité renflée ou réceptacle floral qui supporte toutes les pièces de la fleur,

- Un périanthe constitué des pièces stériles et protectrices. Ces pièces sont constituées d’un calice formé des sépales et d’une corolle formée des pétales.

- Un androcée : c’est la partie fertile mâle. Il est formé d’étamines.

- Un gynécée ou pistil : c’est la partie fertile femelle constituée d’un ou plusieurs carpelles. Chaque carpelle comprend un ovaire, un style et un stigmate.

                                       

 

2) Formation des grains de pollen


Les grains de pollen se forment dans l’anthère qui est l’extrémité renflée de l’étamine.
L’anthère de l’étamine jeune est un massif cellulaire plein dans lequel se différencient des sacs polliniques contenant des cellules diploïdes appelées cellules-mères des spores. Chaque cellule-mère de spores subit une méiose pour donner naissance à quatre cellules haploïdes qui demeurent groupées (tétrades de microspores).
Chaque microspore élabore deux téguments : l’exine et l’intine. Le noyau de chaque microspore subit ensuite une mitose. Cette mitose aboutit à la formation de deux cellules :
la cellule génératrice et la cellule végétative. Il se forme ainsi un grain de pollen bicellulaire.

 

                            

 

CONCLUSION : La fleur bisexuée d’Angiosperme renferme des pièces fertiles femelles et des pièces fertiles mâles dans lesquelles se forment les grains de pollen. Ces derniers vont donner plus tard les anthérozoïdes.

 

Corrigé 2012 : Exploitation de document1

 

A) Comparaison/ Le taux de progestérone plasmatique ne dépasse pas 10 ng/ml chez la femme victime d’un avortement alors que chez la femme ayant mené une grossesse à terme, ce taux est très élevé, passant de 20 à 160 ng/ ml de la 4^{e} à la 42^{e} semaine.

Hypothèse : L’avortement spontané est dû à un taux de progestérone plasmatique trop faible.

B) On peut alors se demander quel organe secrète les œstrogènes et la progestérone après le
{tex}3^{\'eme} mois de grossesse lorsque la femme est privée d’ovaires.

C) L’expérience 1 permet d’affirmer que la HCG stimule par voie sanguine, le maintien et
l’activité du corps jaune.
- L’expérience 2 précise que l’action de la HCG s’effectue sur les ovaires et ne dépend pas del’hypophyse.

D) 1- Analyse du document 2

Les injections de broyats d’embryons de moutons le 12ème jour du cycle, ne maintiennent la survie du corps jaune que si les embryons sont âgés de 14 à 16 jours.

2- La substance active contenue dans les broyats d’embryons est une protéine.

3- a) Le document 3 montre que l’embryon est constitué du trophoblaste et du bouton embryonnaire.

Hypothèse n°1 : La substance active est issue du trophoblaste.
Hypothèse n°2 : La substance active est sécrétée par le bouton embryonnaire.

b) Justification du protocole expérimental :

Cette expérience permet de tester la 1^{\'ere} hypothèse de la question précédente en recherchant si la HCG est issue ou non du trophoblaste. Puisque des vésicules de trophoblaste d’embryons âgés de 14 jours maintiennent le corps jaune, on en déduit que ce résultat confirme la {tex}1^{\'ere} hypothèse c’est–à–dire que la HCG est issue du trophoblaste. Etant donné que le trophoblaste va évoluer pour donner le placenta, on peut donc en déduire que la HCG est d’origine placentaire.

Conclusion
Le tube urinifère assure 3 grands rôles dans les différentes étapes de la formation de l’urine définitive: Une filtration glomérulaire qui produit l’urine primitive puis une réabsorption et une sécrétion tubulaires qui transforment l’urine primitive en urine définitive.

 

Corrigé 2012 : Raisonnement scientifique (les plantes)

 

A – 1° a- Phénotypes des parents.     
      Génotypes des parents X^{B}            X^{b}

 

Gamètes 50\% X^{B}; 50\% X^{b}  100\%_{Y} 

Puisque les grains de pollens X^{b} ne sont pas viables.



b- Phénotypes des parents :     

Génotypes des parents :  \frac{X^{B}}{X}            \frac{X^{B}}{Y}

 
Gamètes des parents : \frac{1}{2}X^{B}\frac{1}{2}X^{b};\frac{1}{2}X^{B} ;\frac{1}{2}Y

 

2- Le croisement qui donnerait 100% de mâles [B] est celui d’une femelle homozygote [B]
avec un mâle [b]
Justification : la femelle ne produirait que des gamètes X^{B} et le mâle seulement des gamètes Y puisque les grains de pollen de génotype X^{b} ne sont pas viables.

 

Vérification : \frac{X^{B}}{X}    \frac{X^{b}}{Y}

                          

Gamètes        X^{B}       Y
          F1  

                      100\%}  \frac{X^{B}}{Y}     


B- 1) On peut mettre un voile de gaze autour des épis pour éviter la pollinisation entomogame ou la pollinisation anémogame. Lorsque les anthères arrivent à maturité, on secoue celles de chaque lignée pure sur les stigmates de l’autre lignée, à l’intérieur des voiles.

 

2) L’allèle responsable du caractère «plein» domine l’allèle qui gouverne le caractère
«rétracté». L’allèle qui commande « l’albumen coloré » domine l’allèle qui détermine «l’albumen non coloré».

De plus les individus de la F1 sont des di hétérozygotes.
On pose : Plein P ; rétracté r ; coloré c ; non coloré n.

a) Le croisement réalisé est un test-cross d’un dihétérozygote. La descendance comprend  une forte proportion (96,40%) de types parentaux et une faible proportion (3,597 %) de types recombinés. Donc les deux gènes sont liés mais la liaison est partielle (linkage avec crossing-over) chez l’hybride qui a produit 4 types de gamètes non équiprobables.




b) La distance entre les deux gènes est égale au pourcentage des phénotypes recombinés ou taux de recombinaison = x 100 = 3,597 % = 3,597 unités.

               

Corrigé 2010 : Maîtrise des connaissances

 

Introduction:                                          (0,75 point)

La reproduction sexuée des spermaphytes fait intervenir des pièces fertiles mâles et femelles des fleurs. La partie femelle appelée gynécée comporte un ovaire renfermant des ovules dans lesquels se forme le sac embryonnaire. Ce dernier qui contient les cellules qui seront fécondées se forme suite à une méiose suivie d’une série de mitoses simples.

Nous exposerons d'abord la méiose de la cellule-mère  puis les mitoses affectant l’une des cellules qui en résulte.

 

1. Méiose de la cellule-mère du sac embryonnaire:                                 (0,75 point)

La cellule-mère à 2n chromosomes se trouve dans le jeune nucelle. Elle subit une méiose et donne une file de quatre grosses cellules: les macrospores.

 

2. Dégénérence de trois macrospores : ( 0,75 point)

Les trois macrospores situées au pôle micropylaire dégénèrent alors que la macrospore la plus profonde survit et grossit devenant ainsi une mégaspore. Elle donnera naissance au sac embryonnaire.

 

3. Mitoses de la mégaspore fertile et formation du sac embryonnaire :           (01,25 pt)        

Le noyau de la mégaspore fertile subit une première mitose. Les deux noyaux formés se divisent à leur tour ainsi que les quatre noyaux issus de cette deuxième mitose. Il se forme

ainsi huit noyaux haploïdes. Le cytoplasme élabore des membranes plasmiques qui isolent:

- une oosphère bordée de deux synergides au pôle micropylaire,

- trois antipodes au pôle opposé,

- une cellule centrale possédant deux noyaux.

 

Conclusion :                            (0,5 point)

dégénèrent. Le noyau de la macrospore fertile subit ensuite des mitoses successives qui seront La méiose de la cellule-mère produit donc quatre macrospores haploïdes dont trois à l'origine des huit noyaux répartis dans les sept cellules du sac embryonnaire. C’est au sein de ce sac embryonnaire qu’aura lieu la double fécondation qui caractérise les spermaphytes

 

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