Reproduction des mammifères

Corrigé 2015 : Eexploitation de documents

 

1) Les vaisseaux sanguins du fœtus qui passent par le cordon ombilical se ramifient dans l’endomètre formant des villosités qui baignent dans le sang maternel. Ces villosités ne sont pas reliées aux vaisseaux sanguins maternels. (01 pt)

 

2) 2.1. La pression partielle du dioxygène est plus élevée dans le sang maternel alors que pour le dioxyde de carbone, c’est l’inverse. (0,5 pt) 2.2. Le dioxygène passe du sang maternel au sang fœtal. Le dioxyde de carbone passe du sang fœtal au sang maternel. (0,5 pt)

 

2.3. Ces échanges gazeux permettent au fœtus de s’approvisionner en dioxygène indispensable à son métabolisme énergétique et de se débarrasser du dioxyde de carbone qui est un déchet. (01 pt)

 

3. La perméabilité du placenta augmente de façon proportionnelle à la taille du fœtus. On en déduit que le placenta permet les échanges entre la mère et le fœtus. (01 pt)

 

4. Le document 4 montre que les règles apparaissent lorsque les taux d’œstrogènes et de progestérone chutent en fin de cycle. L’absence des règles s’explique donc par l’augmentation du taux de ces deux hormones ovariennes après la nidation. (01 pt)

 

Corrigé 2010 : Raisonnement scientifique (Lactation)

 

1°)                                                                                 (4 x 0,25 point)

a- L'hypophyse stimule le développement et donc l’activité des glandes surrénales.

b- Les glandes corticosurrénales inhibent l’hypophyse par voie hormonale.

c- Une diminution du taux des hormones cortico-surrénaliennes provoque une levée d’inhibition sur l’hypophyse. Cette hypophyse hyperactive stimule plus fortement la corticosurrénale restante.

d- La zone B de l'hypothalamus stimule l’activité de l'hypophyse par voie hormonale. Par ailleurs, c’est cette zone B de l’hypothalamus qui est inhibée par l’activité de la corticosurrénale. 

 

Corrélations physiologiques : L'hypothalamus stimule l'hypophyse par voie hormonale ;celle-ci stimule à son tour la corticosurrénale qui par voie hormonale exerce un rétrocontrôle négatif sur l’hypothalamus.                                                                                                    (0,5 point)

 

2) Représentation schématique :

 

3) La maladie est causée par:

- Un déficit ou une absence d'hormones corticosurrénaliennes.    (0,5 point)

Une hypersécrétion d'ACTH.                                         (0,5 point)

En effet le taux élevé d’ACTH chez ces malades est due à l’absence  d’inhibition sur le complexe hypothalamo-hypophysaire qui de ce fait fonctionne correctement.

 

Corrigé 1999 Exploitation de documents : Régulation du taux des hormones (5 pts)

 

1)

 

2) Le taux de LH varie de façon permanente mais l’amplitude de la variation n’est pas importante :le taux reste compris entre 5,4 et 7,2 mUI/ml ;il n’y a pas de pic important de LH.

Le document 5 montre que le clomifène permet une augmentation du taux plasmatique de LH qui atteind à la fin du traitement 30 mUI/ml.

En même temps,pendant le traitement la production d’oestrogènes est constante puis augmente trés peu vers la fin du traitement .

Après le traitement,on observe une brusque augmentation du taux d’oestrogènes qui aboutit à un pic de 180µg/24h.Ce pic d’oestrogènes est suivi le 14e jour d’un pic de FSH et LH plus important (40mUI/ml pour la LH).

A partir du 14 ème jour , la progestérone commence a être sécrétée ;il y a donc eu ovulation le 14e jour.

 

3) Avant le traitement , la sécrétion d’oestrogènes était constante et taux de LH n’évoluait pas . Le clomifène en inihibant l’action des oestrogènes sur l’hypothalamus , permet une sécrétion de LH par l’hypophyse .

Les oestrogènes exercent un rétrocontrôle nègatif sur la sécrétion de LH et de FSH.La levée de cette inhibition permet un pic de LH et de FSH à l’origine d’une stimulation de la production d’oestrogène,d’où le pic d’oestrogènes observé aprés le traitement .

La production importante d’oestrogènes permet un rétroconrole positif sur la sécrétion de LH . Le 2e pic de LH est à l’origine de l’ovulation le 14e jour.

C’est aussi le clomifène qui permet l’apparition des pics conduisant à l’ovulation.

 

4) Puisqu’il y a eu ovulation et formation d’un corps jaune qui produit de la progesterone et des oestrogènes , la fécondation est tout à fait possible.

 

Corrigé 2007 : Exploitation de documents

A.1. Dans les 10 premiers jours du cycle, la concentration d’œstrogènes et le volume de glaire dense augmentent alors que le taux de progestérone et la vitesse de progression des spermatozoïdes sont nuls.

Du 10e au 16e j, la sécrétion d'œstrogènes atteint un pic (12e j) puis diminue alors que le volume de glaire est maximal avec une glaire lâche du 11e au 14ej. La vitesse de progression des spermatozoïdes est importante au même moment (10e e au 16e j) avec un maximum lorsque la glaire est lâche.

Du 16e au 22e j la sécrétion d'œstrogènes et de progestérone s'élève puis elle diminue du 22e j à la fin du cycle. Pendant cette période (16 au 28e j) le volume de glaire dense diminue et la vitesse de progression des spermatozoïdes dans la glaire est nulle.

 

A.2. Il y aura une chance de fécondatıon le 13° j du cycle.

 

A.3. Justification: C’est à cette date que la glaire est abondante et lâche favorisant la progression des spermatozoïdes dont la vitesse est la plus importante.

 

B-1. *Effets de la norgestrienone chez la femme "X1"

         - La sécrétion d'œstrogènes et de progestérone est très faible ainsi que le volume de glaire dense et la vitesse de progression des spermatozoïdes reste nulle pendant tout le cycle.

         * Effets de la norgestrienone chez la femme "X2"

         -Pas d'effet sur la sécrétion d'œstrogènes et de progestérone

         -Tout au long du cycle, le volume de glaire dense reste faible et la vitesse de progression des      spermatozoïdes nulle .

 

B-2.  La prise quotidienne de norgestrienone a pour conséquence, l'infécondité des femmes "X1 et "X2"

 

B-3.  La norgestrienone perturbant  le cycle ovarien chez la femme "X1"  uniquement, celle-ci n'ovule pas et la fécondation ne peut donc avoir lieu.

La femme "X2" a ovulé mais la glaire dense et peu abondante empêche la progression des spermatozoïdes. Il n'y aura pas de rencontre entre spermatozoïde et ovocyte.

 

Corrigé 2002 :Contrôle de la sécrétion lactée ( 6 points)

Première expérience : les fibres nerveuses du mamelon sont indispensables à la production du lait. Cette production est donc entretenue par voie nerveuse.

Deuxième expérience : Après la section des fibres nerveuses, l’excitation des bouts centraux entretient la sécrétion de lait alors que celle des bouts périphériques n’a aucun effet. On peut alors conclure que : la sécrétion est entretenue grâce à ces fibres nerveuses qui envoient des influx nerveux centripètes vers le système nerveux central ; ce sont des fibres afférentes.

Troisième expérience : L’hypothalamus est indipensable à la production de lait et son action passe par la tige pituitaire dans laquelle les neurones hypothalamiques sont en rapport avec les capillaires sanguins qui irriguent l’antéhypophyse.

La sécrétion de lait se fait par un mécanisme réflexe dans lequel interviennent un conducteur centripète : les fibres nerveuses du mamelon et un centre nerveux : l’hypothalamus.

La production de lait est contrôlée par un mécanisme nerveux ou neuro-hormonal. Des fragments de glandes mammaires qui n’ont que des relations sanguines avec l’organisme peuvent produire du lait.

3.1 La sécrétion lactée est contrôlée par voie neuro-hormonale.

3.2 On peut procéder à une destruction de l’hypothalamus ou de l’hypophyse

 


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