Corrigé 2014 : Pratique du raisonnement scientifique

 

1)

                                    

 

A partir d'une glycémie de 1,8 g/l environ, la quantité de glucose filtrée devient supérieure à celle qui est réabsorbée. C'est donc à partir de cette valeur (glycémie = 1,8 g/l) qu'on observe une glycosurie.

2) 1 lot : les cellules X interviennent dans la digestion
   

    2 lot : les cellules Y ont une action hypoglycémiante 

    3 lot : le pancréas régule la glycémie par voie sanguine mais n'intervient pas dans la digestion par voie sanguine.

 

a) Chez le sujet normal  (graphique 1)

Avant l'absorption du glucose, la glycémie est voisine de 1 g/l et l'insulinémie très faible.
L'absorption de 50 g de glucose entraine une hyperglycémie atteignant 2 g/l au bout d'une heure environ. L'hyperglycémie est accompagnée d'une augmentation du taux d'insuline sanguin. A partir de la 60^{\grave{e}me} minute la glycémie revient progressivement à sa valeur initiale. Parallèlement l'insulinémie revient progressivement à son taux initial.

Chez le sujet diabétique  (graphique 2)

Avant l'absorption du glucose, la glycémie était voisine de 1,8 g /l (hyperglycémie), le taux d'insuline faible. L'absorption de 50 g de glucose entraine une augmentation de la glycémie qui atteint 3 g/l. L'insulinémie reste constante. A partir de la 60^{\grave{e}me} minute la glycémie revient progressivement à sa valeur initiale.

b) Le diabète de ce sujet pourrait être dû à une sécrétion insuffisante d'insuline.

c) L'hypothalamus commande la sécrétion d'insuline.

d) La commande hypothalamique de la sécrétion d'insuline passe par le bulbe rachidien puis par les fibres motrices des nerfs pneumogastriques.

e) Le noyau hypothalamique contient des glucorécepteurs.

f)

                                        

Titre : Schéma de synthèse illustrant la commande hypothalamique de la sécrétion d'insuline.

 

Corrigé 2013 : Maîtrise des connaissances

 

INTRODUCTION

L’élimination des antigènes et le maintien de l’intégrité de l’organisme nécessitent l’implication des leucocytes. Les macrophages sont des globules blancs tissulaires qui jouent des rôles importants dans la réponse immunitaire non spécifique et dans la réponse immunitaire spécifique.
Nous exposerons l’origine des macrophages puis nous expliquerons leurs rôles dans les réponses
immunitaires.

 

1. L’origine des macrophages


Les macrophages proviennent de la maturation des monocytes qui ont quitté la circulation sanguine et sont passés dans les tissus. Les monocytes comme toutes les cellules sanguines sont issus de la moelle rouge des os.

 

2. Rôles des macrophages


a. Rôle des macrophages dans la réponse immunitaire non spécifique


Les macrophages peuvent reconnaître des antigènes très variés et les détruire par phagocytose. Ils libèrent également des substances pyrogènes qui élèvent la température du corps humain au cours d’une infection.

 

b. Rôles des macrophages dans la réponse immunitaire spécifique.

  •  Le macrophage joue le rôle de cellule présentatrice d’antigènes dans la phase d’induction des réponses immunitaires spécifiques. Après la phagocytose de l’antigène, il isole les épitopes qu’il présente aux LB et aux LT sélectionnés. L’épitope est présenté seul aux LB ayant les anticorps membranaires complémentaires de l’épitope dans la réponse immunitaire à médiation humorale. Dans la réponse immunitaire à médiation cellulaire, le macrophage présente l’épitope associé aux molécules du CMH de classe I aux LT8 ayant les récepteurs complémentaires. Le macrophage présente l’épitope associé aux molécules du CMH de classe II aux LT4 ayant les récepteurs CD4 complémentaires de l’ensemble épitope + CMH II dans l’une ou l’autre réponse immunitaire spécifique. 
  •  Le macrophage active les clones de LB et de LT spécifiques de l’antigène par contact et par sécrétion de l’interleukine 1. 

 

  •  Au cours de la phase effectrice d’une réponse immunitaire à médiation humorale les anticorps neutralisent les antigènes par la formation de complexes immuns. Ces derniers sont éliminés par phagocytose par les macrophages dont les récepteurs membranaires ont une forme complémentaire de la fraction constante des anticorps. 


CONCLUSION

Les macrophages proviennent de la maturation des monocytes issus de la moelle rouge des os. Ils éliminent des antigènes par phagocytose et jouent le rôle de cellules présentatrices d’antigène dans
la phase d’induction des réponses immunitaires spécifiques.

 

                                   

                              A = antigène

      Phagocytose d'un complexe immun par un macrophages                         e = épitope

                                                                                                                         m = macrophage

                                                                                                                          r = récepteur

                                                                                                                  Ig = immunoglobuline

 

Corrigé 2007 Maîtrise des connaissances

Pour maintenir son intégrité l'organisme dispose de moyens de défense non spécifiques et de moyens de défense spécifiques. Ces derniers impliquent au stade ultime  des LTC et des plasmocytes sécréteurs d'anticorps circulants. La réponse productrice d'anticorps circulants est une réponse immunitaire spécifique à médiation humorale. Elle est induite dans les organes lymphoïdes périphériques et comporte 3 étapes principales nécessitant une coopération entre cellules immunitaires.

Il s’agira dans notre exposé d’expliquer le mécanisme de la réponse immunitaire à médiation humorale.

 

1. LA PHASE D'INDUCTION

Elle débute par la reconnaissance du virus (antigène) par les lymphocytes. Cette reconnaissance aboutit à la sélection des clones de LB ayant des Ig membranaires complémentaires de l'épitope du virus. Les LB peuvent reconnaître directement le virus  ou grâce à la présentation des épitopes par une cellule présentatrice d’antigène (CPA). Des LT4 ayant des récepteurs complémentaires de l'épitope associé à une molécule HLA (Soi modifié), sont également sélectionnés au contact d’une CPA ( macrophage,  LB) ayant phagocyté l'antigène et isolé l'épitope. A la fin de cette phase, les lymphocytes sélectionnés sont activés.

 

 

 

II. LA PHASE D'AMPLIFICATION

Les LT4  sélectionnés libèrent une interleukine qui entraîne la multiplication des LB sélectionnés par mitose. Une partie des LB formés reçoit une seconde interleukine qui les transforme en plasmocytes dont le REG développé favorise la synthèse des Ig circulants. L'autre fraction des LB garde leur aspect initial (= LB mémoire)                                                    

 

             III. LA PHASE EFFECTRICE

Les Ig circulants libérés par les plasmocytes ont essentiellement 3 grandes fonctions:

        - La neutralisation des antigènes par la formation de complexes immuns ou immuno-complexes.

        - L'activation du complément. Les Ig circulants activent le système du complément qui provoque la lyse des cellules hébergeant le virus.

        - En se fixant sur le virus, les anticorps facilitent la phagocytose        (= opsonisation).

 

                      

Conclusion: Après la reconnaissance du virus par les leucocytes, une coopération cellulaire aboutit à la synthèse d'Ig circulants permettant l'élimination du virus au terme d'une phase d'induction, une phase d'amplification et une phase effectrice.

 

Corrigé 2010 : Exploitation de documents

 

1) Représentation graphique:                       (01 point)

 

 

2) Analyse:

- Courbe du taux d'Ig Al :

Le taux d'anticorps Al diminue rapidement dès la naissance et s'annule au 9^{\'ieme} mois, passant ainsi de 12g/L à 0g/L

- Courbe du taux d'Ig A2 :

A la naissance, le taux d'Ig A2 est nul. Il commence à augmenter régulièrement un mois après la naissance du nourrisson pour atteindre de 12g/L au 12^{\'ieme} mois.                 (01 point)

 

3) Le taux d'anticorps Al élevé à la naissance permet de dire que les Ig Al sont d'origine

maternelle. (0,5 point)

Le taux d'Ig A2 qui est nul à la naissance et élevé au 12^{\'ieme} mois montre que ces anticorps sont produits par le nourrisson. (0,5 point)

 

4) La période allant du 4^{\'ieme}  au 6^{\'ieme}  mois est qualifiée de « moment critique» pour le nourrisson car le taux global d'anticorps est faible, ce qui rend vulnérable. En effet, à ce stade, le système immunitaire de l’enfant ne produit pas suffisamment d’Ig et ceux provenant de la mère diminue fortement(0,5 point)

 

5). 5.1- La 1^{\'iere} injection de l'antigène X déclenche, huit jours après, une faible production d'anticorps constituant la réponse primaire au terme d'une phase d'induction, d'une phase d'amplification puis d'une phase effectrice faisant intervenir un nombre limité de cellules immunitaires.

La 2^{\'ieme}  injection de l'antigène X est à l'origine d'une réponse secondaire plus rapide et plus importante qui s'explique par l'intervention des cellules à mémoire. (0,5 point)

 

5.2- Représentation graphique :                     (0,5 point)

 

 

5.3- La 2^{\'ieme}  injection renfermant l'antigène Y provoque une réponse primaire vis-à vis  ce dernier malgré la mémoire immunitaire que renferme cet organisme vis-à-vis de l’antigène X. C'est donc le caractère spécifique de l'immunité qui est ainsi mis en évidence.      (0,5 point)

 

Corrigé 1999 : Réponse immunitaire specifique à médiation cellulaire ( 4 pts)

 

Interprétation des éxpériences :

  • Fibroblastes de A au contact des virus V sont détruits, parce que les lymphocytes ont reconnu le soi modifié (CMH-Ag).
  • Fibroplastes de A inféctés par les virus G ne sont pas détruits, les lymphocytes n’ayant pas reconnu le soi modifié par un autre antigène. La réponse est spécifique : les lymphocytes de A ne reconnaissent que les cellules infectées par le virus V.
  • Fibroblastes de B au contact des virus V ne sont pas détruits parce que les lymphocytes n’ont pas reconnu l’antigène associé au non-soi.

En résumé : les lymphocytes de A ne reconnaissent que les cellules de A inféctées par le virus V.

Lymphocytes mis en cause :

Ce sont les lymphocytes T .

Condition de leur activité :

Il faut que l’antigène soit associé aux molécules du soi ( CMH ), il ya reconnaissance :

  • du CMH de la souris A,
  • de l’antigène du virus V.

C’est la double reconnaissance.

 

OIF
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