Corrigé 2018 :

 

1. A^\prime = f(A) a pour affixe z_{A^\prime}=e^{i|z_A|}z_A=e^{i\pi}\pi=-\pi=-z_A..
B^\prime = f(B) a pour affixe z_{B^\prime}=e^{i|z_B|}z_B=e^{2i\pi}2\pi=2\pi=-z_B..

 

2. Le point O est invariant par f. Un point M distinct de O, d’affixe z est invariant par f si et seulement si e^{|z|}z=z\quad et\quad z\neq O..

 

\begin{matrix}&e^{|z|}z&=&z\\\Leftrightarrow&e^{|z|}&=&1\\\Leftrightarrow&|z|&=&2k\pi,k\in\mathbb{N}^\ast\\\Leftrightarrow&OM&=&2k\pi,k\in\mathbb{N}^\ast\end{matrix}

 

E est donc l’ensemble des cercles de centre O et de rayon 2k\pi,k\in\mathbb{N}


3. L’affixe z_c de C est 2e^{i\pi\slash 3}}. Un point M d’affixe z appartient à \Delta si et seulement si z et z_c ont même argument c’est à dire si et seulement si ae^{i\pi\slash 3}, a avec a réel > 0

Un point M(z) de \Delta et son image M^\prime(z^\prime) sont symétriques par rapport à si et seulement si z^\prime=\bar{z}.

 

\begin{array}{llll}&\bar{z}&=&e^{i|z|}z\\\\\Leftrightarrow&ae^{i\pi\slash 3}&=&ae^{i|z|}e^{i\pi\slash 3}(On\;pourrait\; remplacer\; |z| par\; a)\\\\\Leftrightarrow&e^{-2i\pi\slash 3}&=&e^{i|z|}\\\\\Leftrightarrow&\exists k\in\mathbb{N}^\ast,|z|&=&-2\pi\slash 3+2k\pi\end{array}

 

4. a. \mathcal{C}_k=\mathcal{C,2k\pi}.

 

a_k=\pi[2(k+1)\pi]^2-\pi(2k\pi)^2=\pi^3(8k+4).

 

b. La suite a_n est la suite arithmétique de premier terme a_1=12\pi^2 et de raison 8\pi^3.

 

c. \lim_{n\to}a_n==\infty.

 

5. a. M(z) appartient à Delta et est symétrique avec son image par rapport (O,\vec{u}) si et seulement s’il existe k^\prime\in\mathbb{N}^\ast tel que |z|=-2\pi\slash 3+2k^\prime\pi. Donc un point M(z) appartient à (\Delta)\cap\mathcal{D}_k et est symétrique avec son image par rapport (O,\vec{u}) si et seulement s’il existe k^\prime\in\mathbb{N}^\ast tel que :

 

\left\{\begin{array}{lll}|z|&=&-\frac{2\pi}{3}+2k^\prime\pi\\\\2k\pi&\leq&|z|\leq(k+1)\pi\end{array}\right.\Leftrightarrow\left\{\begin{array}{lll}|z|&=&-\frac{2\pi}{3}+2k^\prime\pi\\\\2k\pi&\leq&\frac{2\pi}{3}+2k^\prime\pi\leq2(k+1)\pi\end{array}\right.

 

\Leftrightarrow\left\{\begin{array}{lll}|z|&=&-\frac{2\pi}{3}+2k'\pi\\\\k&+&\frac{1}{3}\leq k'\leq k+1+\frac{1}{3}\end{array}\right.\Leftrightarrow\left\{\begin{array}{lll}|z|&=&-\frac{2\pi}{3}+2k^\prime\pi\\\\k^\prime&=&k+1\end{array}\right. Donc

 

z =2\pi\left(k+\frac{2\pi}{3}\right)e^{i\pi\slash 3}

 

b. Soit M(z) un point de \mathcal{D}_k et M^\prime(z^\prime) son image par f.
Alors |z^\prime| = |z| puisque z^\prime=e^{i|z|}z.

 

Donc si |z| est compris entre 2k\pi et , il en est de même de |z^\prime|. Autrement dit si M
appartient à \mathcal{D}_k, son image appartient à \mathcal{D}_k.

 

Corrigé 2010


1.
Soit M un
point du plan.pan M\in\mathcal E\Leftrightarrow MA=4MB
\Leftrightarrow MA^{2}=16MB^{2}
\Leftrightarrow\overrightarrow{MA^2}=16\overrightarrow {MB^2}
}\Leftrightarrow\overrightarrow {MA^2}-16\overrightarrow {MB^2}=0
\Leftrightarrow(\overrightarrow {MA}-4\overrightarrow {MB})(\overrightarrow {MA}+4\overrightarrow{MB})=0
Faisons intervenir les barycentre G_1 et G_2 des  systèmes \left((A,1) ;(B-4)\right) et \left((A,1) ;(B,4)\right)respectives. 
Alors M\in\Leftrightarrow\overrightarrow {G_{1}A}.(\overrightarrow {G_{2}B}=0


E est donc le cercle de diamètre [G_{1}G_{2}]
L'ensemble F est l'arc capable d par les points A, B et l'angle \theta=\frac{\pi}{4}. Soit T l'unique demi droite d'origine \theta telle que pour tout point P de T, on a :(\overrightarrow {AP},\overrightarrow {AB}) =\theta
signons
par H l'intersection de la médiatrice de [ AB] avec la perpendiculaire à T passant par A et
par C le cercle de centre H et de rayon
HA . Alors \mathcal F est l'arc de C mit A et B tel que F et T se trouvent dans des demi plans distincts de frontière (AB).
3.a) D étant l'image de B par l'hométhétie de centre A et de rapport \frac{3}{4}, \overrightarrow {AD}=\frac{3}{4}\overrightarrow {BD}. 
On en déduit que \overrightarrow {DB}=\frac{1}{4}\overrightarrow {AB}.
C étant l'image de B par la rotation de centre A et d'angle \frac{3}{4}\pi on a AC = AB et (\overrightarrow {AB},\overrightarrow {AC})\frac{3}{4}\pi
Dans le tableau suivant les points de la deuxième ligne sont les image s par s des points  de la première
ligne.
\begin{tabular}{|c|c|c|}\hline A&C&I \\\hline B&D&I\\\hline\end{tabular}
Le rapport de s est \frac{DB}{CA}=\frac{\frac{1}{4}AB}{CA}=\frac{1}{4} est son angle est modulo 2\pi : 
(\overrightarrow {AC},\overrightarrow {BD})=(\overrightarrow {AC}-\overrightarrow {BD})=\pi+(\overrightarrow {AC},\overrightarrow {BD})=\pi+\overrightarrow {AC},\overrightarrow {BD})=\pi -\frac{3}{4}\pi =\frac{\pi}{4}
Le rapport est de \frac{1}{4} et son angle est \frac{\pi}{4}[2\pi]

b)
On a aussi \frac{IB}{IA} = rapport de s c'est à dire\frac{IA}{IB} = 4 ou I appartient à \mathcal E
P
uis (\overrightarrow{IA},\overrightarrow{IB}) = angle de s c'est à dire (\overrightarrow{IA},\overrightarrow{IB})=\frac{\pi}{4} ou I appartient \mathcal F.
I est donc le seul point d'intersection de \mathcal E et de \mathcal FOn a encore (\overrightarrow{IC},\overrightarrow{ID}) =  angle de s c'est à dire 

(\overrightarrow{IC},\overrightarrow{ID})=\frac{\pi}{4}

On a encore (\overrightarrow{IC},\overrightarrow{ID}) = angle de s c'est à diere (\overrightarrow{IC},\overrightarrow{ID})=\frac{\pi}{4}
D'autre part (\overrightarrow{AC},\overrightarrow{AD})=(\overrightarrow{AC},\overrightarrow{AB}) = - angle de s c'est à dire (\overrightarrow{AC},\overrightarrow{AD})=\frac{3\pi}{4}
On en déduit en faisant la différence  c'est à dire 
(\overrightarrow{IC},\overrightarrow{ID})-(\overrightarrow{AC},\overrightarrow{AD})[\pi]
Donc les point I,A,C et D sont cocycliques, autrement dit I appartient au cercle circonscrit au triangle ACD
.

 

corrigé 2013 : vecteurs

 

1. Puisque m=x+ix, m-i =x+i(x-1) = i(x-1-ix) = i\ \overline{m-1}.

Donc {|m-i|=|i|\ |m-1|= |m-1| =\sqrt{x^2+(x-1)^2}

(m-i)\ (m-1) = i\ \overline{m-1}(m-1)=i\ |m-1|\ ^2 est bien imaginaire pur.

m(1+i)=x(1+i)^2= 2ix est bien imaginaire pur.}

O(0), I(1),K(1+i),J(i).

 

2. a. Le rapport de s est k=\dfrac{JM}{JO}=\dfrac{|m-i|}{1}=|m-i|.

Puisque I et M ont pour images respectives I' et M' par s, on a : k=\dfrac{I'M'}{IM}=\dfrac{I'M'}{|m-1|}; donc {I'M'=|m-1||m-i|.}

 

b. Le rapport de s\circ s est k^2= |m-i|^2.

J et O ont pour images respectives J et s\circ s(O)=s(M)=M' par s\circ s.

On a donc : \dfrac{JM'}{JO} =\mbox{rapport de } s\circ s=|m-i|^2; donc JM'=JO |m-i|^2= |m-i|^2.

c. D'après la première question on a :

{I'M'=|m-1||m-i| = |m-i|^2=JM'.}

3. a. Le centre de s étant le point J(i), l'écriture complexe de S est z'=a(z-i)+i, a nombre complexe à déterminer. O a pour image M(m) se traduit par : m=a(-i)+i; donc a=(i-m)/i=1+im; donc z'=(1+im)(z-i)+i et


l'écriture complexe de S est : z'=(1+im)z+m. 

I' a pour affixe (1+im)\times 1+m= m(1+i)+1.

K' a pour affixe (1+im) ( 1+i)+m= 1+i +im.

M' a pour affixe (1+im)m +m= m(2+im).

Par conséquent :

Le vecteur \overrightarrow{II'} a pour affixe z_{I'}-z_I = m(1+i)+1-1

{Le vecteur \overrightarrow{II'} a donc pour affixe =m(1+i)}

Le vecteur \overrightarrow{M'I'} a pour affixe z_{I'}-z_{M'} = m(1+i)+1-m(2+im) = -i m^2+(-1+i)m +1 = i\big(m^2-(1+i)m -1\big)= -i(m-i)(m-1).

{Le vecteur \overrightarrow{M'I'} a donc pour affixe -i(m-i)(m-1). }

Puisque m(1+i) est imaginaire pur, le vecteur \overrightarrow{II'} est un directeur de la droite (IK);

{le point I' appartient donc à la droite (IK).}

 

4. Puisque (m-i)(m-1) est imaginaire pur, i(m-i)(m-1) est réel pur,

{le vecteur \overrightarrow{M'I'} est donc orthogonal de la droite (IK).}

On en déduit que le point I' est bien le projeté orthogonal de M' sur (IK).

a.  La relation (\ref{EqParabole}) devient M'J=d\big(M', (IK)\big).

Donc {M' appartient à la parabole de foyer J et de directrice la droite (IK).}

Corrigé 2012

 

1. A étant le symétrique de F par rapport à (D), on a d(A,F) = 2 d(A, D), le point A est donc sur (\mathcal{H}); et comme la droite (AF) est perpendiculaire à (D), A est un sommet de (\mathcal{H}).

 

Soit H le milieu du segment [FA]. Les points F,A', H et A appartiennent à une même perpendiculaire à (D).

 

Un point M est un sommet de (\mathcal{H}) ssi il appartient à l'axe focal i.e à la droite (FH) et FM = 2 HM.

 

Cette dernière relation signifie que \overrightarrow{FM}^2= 2^2\overrightarrow{HM}^2 ou
(\overrightarrow{FM} -2 \overrightarrow{HM})(\overrightarrow{FM} +2 \overrightarrow{HM})=0.

 

Les deux vecteurs \overrightarrow{FM}-2\overrightarrow{HM} et \overrightarrow{FM}+2\overrightarrow{HM} sont donc orthogonaux et puisqu'ils sont colinéaires, un de ces deux vecteurs est nul (et l'autre non nul).

 

Comme \overrightarrow{FA}=2\overrightarrow{HA}, on doit avoir \overrightarrow{FA'} = -2\overrightarrow{HA'}; donc
\begin{array}{llll}
\overrightarrow{FA'} 
&=&2\overrightarrow{A'F}+ 2\overrightarrow{FH} &\\
&=&2\overrightarrow{A'F}+ \overrightarrow{FA} &\mbox{car } H\mbox{ est le milieu de } [F A] \end{array}{tex}

Par conséquent \overrightarrow{FA'}=\dfrac13 \overrightarrow{FA}

\overrightarrow{AA'} = \overrightarrow{AF}+ \overrightarrow{FA'} =
 -\overrightarrow{FA} +\dfrac 13\overrightarrow{FA}= \dfrac 23 \overrightarrow{FA}

 

Le point \Omega est le milieu du segment [AA '].



La construction des asymptotes n'est pas demandée. (Leur réunion a pour équation (x-a)^2-\dfrac13(3y-b)^2 =0 dans le repère de l'exercice avec F(a, b))

 

2.a. Un point M du plan d'affixe z = x+iy appartient à (\mathcal{C}) si et seulement si OM = OF c'est à dire |z| = |a| ou z \bar z =a \bar a

 

Un point M du plan d'affixe z = x+iy appartient à (\mathcal{H}) si et seulement si AF = 2\ d(M,D) c'est à dire |z-a| =2 |y| ou (z -a)( \bar z - \bar a )=4 \Big[\dfrac 1{2 i}(z -\bar z)\Big]^2.

 

Finalement M appartient à (\mathcal{H}) ssi (z -a)( \bar z - \bar a ) + (z -\bar z) ^2 =0.

 

b. Un point M du plan d'affixe z appartient à (\mathcal{C}) \cap (\mathcal{H}) ssi
\left\{\begin{array}{lll}
 z\bar z - a\bar a &=&0\\
(z-a) (\bar z-\bar a)+(z-\bar z)^2 &=&0\\ 
\end{array}\right.

 

Dans la première relation, tirons \bar z en fonction de z, mettons cette valeur dans la deuxième relation, multiplions par z^2 et développons; alors
M appartient à (\mathcal{C}) \cap (\mathcal{H}) ssi
\left\{\begin{array}{lll}
 z\bar z - a\bar a &=&0\\
z^4 -\bar a z^3 -a^2\bar a z +a^2\bar a^2 &=&0\\ 
\end{array}\right.

 

Puisque le point A dont l'affixe est \bar a appartient à
(\mathcal{C}) \cap (\mathcal{H}), \bar a est solution de chacune des deux équations. On peut donc mettre z-\bar a en facteur dans le polynôme z^4 -\bar a z^3 -a^2\bar a z +a^2\bar a^2 comme le suggère la question posée.

 

En procédant par identification ou par division euclidienne, on trouve z^4 -\bar a z^3 -a^2\bar a z +a^2\bar a^2 = (z-\bar a)(z^3-a^2\bar a) par conséquent
\begin{array}{lll }
M \in (\mathcal{C}) \cap (\mathcal{H}) 
 &\Leftrightarrow & \left\{\begin{array}{lll}
 z \bar z - a\bar a &=&0\\
(z-\bar a)(z^3-a^2\bar a)&=&0\\ 
\end{array}\right. 
\end{array}

 

On peut donc prendre k = a^2\bar a

 

c. Puisque k = a^2\bar a,\; |k| = |a|^3 = r^3,\; \arg k = \arg (a^2) + \arg (\bar a )= 2\theta-\theta =\theta et k = r^3\mbox{ e}^{i\theta}

\bar a est une solution de l'équation z-\bar a.

 

L'équation  z^3-a^2\bar a = 0 est équivalente à  z^3 = r ^3 \mbox{e}^{i\theta} soit z = r \mbox{e}^{i(\theta+2\ell \pi)/3},\; \ell \in \Z .

 

Cette équation a donc trois solutions : z_1 = r \mbox{e}^{i \theta /3},\; z_2= 
r \mbox{e}^{ i(\theta+2 \pi) /3} et z_3 =r \mbox{e}^{ i(\theta+4 \pi) /3 }
et comme pour tout p \in \set{1, 2,3},\; z_p\bar z_p = r^2 = a\bar a, les trois complexes z_p sont bien solutions du système.

 

Pour montrer que les points M_p ayant pour affixes les z_p forment un triangle équilatéral il suffit de vérifier que \dfrac{z_1-z_2}{z_1-z_3} = \mbox{e}^{i\pi/3} ou \mbox{e}^{-i\pi/3}

 

\dfrac{z_1-z_2}{z_1-z_3} = \dfrac{\mbox{e}^{i \theta /3} -\mbox{e}^{i(\theta+2 \pi )/3 }}{\mbox{e}^{i \theta /3}-\mbox{e}^{i(\theta+4 \pi) /3 }} = \dfrac{1 -\mbox{e}^{2i \pi /3 }}{1-\mbox{e}^{ 4i \pi /3 }} = \dfrac{\mbox{e}^{i\pi/3}}{\mbox{e}^{2i\pi/3}}\dfrac{\mbox{e}^{-i\pi/3} -\mbox{e}^{ i \pi /3 }}{\mbox{e}^{-2i\pi/3}-\mbox{e}^{ 2i \pi /3 }}= \mbox{e}^{-i\pi/3}\; \dfrac{2i\sin(\pi /3)} {2i\sin(2\pi /3)}=\mbox{e}^{-i\pi/3}

Remarque 1.

1. Lorsque l'on prend comme origine O l'intersection de (FA) et de (D), alors \arg F =\pi/2 ou -\pi/2 et A est confondu avec l'un des M_p

 

2. Les trois complexes z_p vérifient z_1 = z_1 . 1,\;z_2 = z_1 j et z_2 = z_1 j^2 avec j =\mbox{e}^{2 i\pi/3}.

N_1, N_2 et N_3 étant les points d'affixes respectives 1, j, j^2, le triangle M_1M_3M_3 est l'image du triangle N_1N_3N_3 par la similitude de centre O de rapport |z_1|=r et d'angle \arg z_1 = \theta/3.

Puisque le triangle N_1N_3N_3 est équilatéral, il en est de même du triangle M_1M_3M_3.

 

Corrigé 2008 : transformations et simitude


1.a. Le point P ' est tel que

f(P)=t\circ r(P)=t(P)=P '.

 

Donc le point P ' est entièrement défini par la relation \overrightarrow{PP} '=\overrightarrow{JQ};

P ' est tel que JPP 'Q soit un parallélogramme.

 

Le point Q ' est tel que

f(Q)=t\circ r(Q)=t(R)=Q '.

 

Donc le point Q ' est entièrement défini par la relation \overrightarrow{RQ} '=\overrightarrow{JQ};

 

Q ' est tel que JQQ 'R soit un parallélogramme.

 

La droite (IJ) est une droite des milieux pour le triangle PQR, donc JIR a même nature que PQR:

 

JIR est équilatéral direct

 

La droite (JQ) est la médiatrice du segment [P,R] parce que le triangle PQR est équlatérale. Donc, puisque J est le milieu de [Q,Q_1], l'image PQ_1R du triangle équilatérale direct PQR par la symétrie orthogonale d'axe (PR) est un triangle équilatérale indirect.

 

r est la rotation de centre P et d'angle (\overrightarrow{PQ},\overrightarrow{PR})=\dfrac{\pi}{3}. Donc r(R)=Q_1.

 

Ensuite, f(R)=t\circ r(R)=t(Q_1) = J\Rightarrow \boxed{f(R)=J}.

 

On sait que f=t\circ r est une rotation de même angle que r = \dfrac{\pi}{3}.

 

La relation f(R)=J et JIR est équilatéral direct entraîne que le centre de f est I.

 

f est la rotation de centre I et d'angle \dfrac{\pi}{3}

On en déduit, puisque f(P) = P ' que {le triangle IPP ' est équilatéral direct}.


2. Antécédent  \Omega  J  R  I

Image par s  \Omega  P I P ' 

 

a. L'angle de s est (\overrightarrow{JR}, \overrightarrow{PI})=(\overrightarrow{PJ}, \overrightarrow{PI}) L'angle de s est -\dfrac{\pi}{6}

 

Le rapport de s est \dfrac{PI}{JR}. Or PI=PR\cos \dfrac{\pi}{6}=2JR\dfrac{ \sqrt{3}}{2}. Donc le rapport de s est \sqrt{3}.

 

On a (\overrightarrow{RI },\overrightarrow{IP}')=(\overrightarrow{IQ},\overrightarrow{IP} ')=(\overrightarrow{IQ},\overrightarrow{IP})+(\overrightarrow{IP },\overrightarrow{IP} ')=-\dfrac{\pi}{2}+\dfrac{\pi}{3}=-\dfrac{\pi}{6} angle de s.

 

\dfrac{IP '}{RI}=\dfrac{IP}{RI}=\sqrt{3} rapport de s.

 

Les trois conditions:

 \left\{
 \begin{array}{lll}
 s(R) & = & I \\
 (\overrightarrow{RI },\overrightarrow{IP}')&=&\textrm{angle de}\; s\\
 \dfrac{IP '}{RI}&=& \textrm{rapport de}\; s
 \end{array}
 \right. suffisent pour dire que s(I)=P '

 

b. Puisque les similitudes planes directes conservent les angles, on peut lire dans le tableau précédent que:
angle de s = (\overrightarrow{\Omega R},\overrightarrow{\Omega I}) = (\overrightarrow{J R}, \overrightarrow{P I}).

 

Or (\overrightarrow{J R}, \overrightarrow{P I}) = (\overrightarrow{PR}, \overrightarrow{P I}) parce que le point J appartient au segment [P,R].

 

Donc (\overrightarrow{\Omega R},\overrightarrow{\Omega I}) = (\overrightarrow{PR}, \overrightarrow{P I})

 

et comme les quatre points \Omega,R, P et I ne sont pas alignés, ils sont cocycliques.

 

De même -\dfrac{\pi}{6} = angle de s = (\overrightarrow{\Omega J},\overrightarrow{\Omega P}).

 

D'un autre côté, la droite (Q_1J) étant la bissectice du triangle équilatérale indirect PQ_1R, l'angle (\overrightarrow{Q_1J},\overrightarrow{Q_1 P}) vaut -\dfrac{\pi}{6}.

 

On en déduit que (\overrightarrow{\Omega J},\overrightarrow{\Omega P})=(\overrightarrow{Q_1J},\overrightarrow{Q_1 P}) puis que les points \Omega,J, P et Q_1 sont cocycliques


En résumé, le point \Omega appartient à l'intersection des deux cercles C_1 et C_2; où C_1 est le cercle contenant les points P,I et R et C_2 le cercle contenant les points P,J et Q_1.

 

De plus le point \Omega est différent de P parce que \Omega est fixé par s et P non.

Ces conditions définissent parfaitement le point \Omega

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