DOCUMENT 1 : Les investissements directs vers les régions en développement, 1989 – 2000
(flux annuels en milliards de dollars)
|
1989-1992 |
1993-1996 |
1997-2000 |
% du total 1989-2000 |
Afrique subsaharienne
|
1,7 |
1,4 |
2,3 |
|
Afrique du Nord et proche Orient
|
2,1 |
2,2 |
3,2 |
|
Asie du Sud
|
0,4 |
0,5 |
1,4 |
|
Extrême Orient
|
7,1 |
15,5 |
44,9 |
|
Amérique Latine
|
7,0 |
11,6 |
18,1 |
|
Europe de l’Est
|
0,1 |
2,3 |
8,0 |
|
Total régions en développement
|
18,4 |
33,5 |
77,9 |
|
Source : Banque mondiale, World Debt tables (1999-2001)
DOCUMENT 2 : Part de l’Afrique dans le commerce mondial de marchandises. 1988 – 1998.
(en pourcentage de la valeur)
Source : OMC, Rapport 1999.
Commerce. La stratégie commerciale de l’Afrique doit comporter deux volets. Au niveau national, les pays africains doivent libéraliser les échanges en adoptant des politiques de change appropriées, en diversifiant leurs exportations, …
Au niveau international, les avis divergent quant à la stratégie à adopter. Certains estiment que l’Afrique doit mettre l’accent sur les produits primaires, où elle dispose d’un avantage comparatif. D’autres pensent plutôt à long terme faisant valoir que l’Afrique devra promouvoir résolument l’industrie manufacturière et l’exportation de produits manufacturés si elle veut voir sa productivité augmenter rapidement. Le fait de disposer d’un avantage comparatif dans le secteur manufacturier serait pour elle un tremplin vers l’économie mondiale.
Toutefois, ce ne sera pas simple. Le secteur manufacturier n’est pas compétitif pour plusieurs raisons […].
[…] A l’heure actuelle, les acteurs du commerce mondial ne sont pas tous sur un pied d’égalité. Les pays industrialisés devraient lever les restrictions aux importations de produits africains […] et les pays africains devraient élaborer une stratégie commerciale coordonnée et jouer un rôle plus actif dans les négociations commerciales, à la fois en demandant et en faisant des concessions.
Mouvements de capitaux, Nombre de pays africains cherchent à attirer les investisseurs étrangers, par exemple en libéralisant leur législation sur l’investissement, en offrant des incitations fiscales […].
Dettes. Il est clair que le fardeau de la dette extérieure de l’Afrique constitue un sérieux obstacle à l’investissement et à un regain de croissance […].
Source : Finances et Développement – Décembre 2001 p. 8.
1 - Compléter le tableau du document 1
2 - Faites une phrase avec le chiffre entouré dans la ligne « Afrique subsaharienne » et précisez la notion d’investissement direct.
3 - Quelles informations tirez-vous du graphique (doc.2)
4 - Pourquoi l’exportation de produits primaires est-elle un handicap à l’insertion dans l’économie mondiale ?
5 - Expliquez, en une dizaine de lignes maximum, les raisons qui font que les secteur manufacturier soit non compétitif. (doc.3)
6 - Représentez à l’aide d’un diagramme circulaire les investissements directs vers les régions en développement (en % du total. 1989 – 2000) (doc.1)
A l’aide des documents annexes et de vos connaissances, vous analyserez la marginalisation de l’Afrique dans l’économie mondiale, puis vous vous interrogerez sur ce qu’elle doit faire pour tirer le meilleur parti de la mondialisation.
EXAMEN.SN V2.0 © RESAFAD SENEGAL - Avenue Bourguiba x rue 14 Castors, Dakar (Sénégal) - Tél/Fax : +221 33864 62 33