Question 1 : (02 pts)
Question 2 : (01 pt)
Question 3 : (02 pts)
Déterminer le solde budgétaire (excédent ou déficit) en 2004 et 2005.
Question 4 : (02 pts)
Représenter,par un diagramme à secteurs rectangulaires l'évolution des recettes et des dépenses publiques au Sénégal entre 2004 et 2005.
Question 5 : (03 pts)
Quelles sont les menaces de la fraude sur l'économie sénégalaise ? (15 lignes maximum)
II. Question de synthèse : (10 pts)
Partant de vos connaissances propres et des documents ci-joints, vous analyserez les probables effets de la pression fiscale sur le développement économique du Sénégal.
Document 1 : BUDGET DU SENEGAL
1. RECETTES
Nomenclature des recettes |
Budget 2004 (en milliards de F. CFA) |
Budget 2005 (en milliards de F. CFA) |
Taux de croissance |
Part en % dans les Recettes Totales |
|
2004 |
2005 |
||||
Recettes Internes |
789,5 |
849,2 |
|
|
|
- Recettes ordinaires - hors dons |
781,4 |
841,1 |
|
|
|
- Recettes exceptionnelles |
0,1 |
0,1 |
|
|
|
- Autres recettes (remboursement de prêts) |
8 |
8 |
|
|
|
Recettes externes |
290,1 |
380,3 |
|
|
|
- Dons budgétaires |
2,4 |
29,1 |
|
|
|
- Emprunt |
28,5 |
10,3 |
|
|
|
- Emprunt obligatoire |
0 |
74 |
|
|
|
- Tirages dons et emprunts |
259,2 |
266,9 |
|
|
|
RECETTES TOTALES |
|
|
|
|
|
2. DEPENSES
Nomenclature des dépenses |
Budget 2004 (en milliards de F. CFA) |
Budget 2005 (en milliards de F. CFA) |
Taux de croissance |
Part en % dans les Dépenses Totales |
|
2004 |
2005 |
||||
Dépenses de fonctionnement |
642 |
670,7 |
|
|
|
- Dette Publique |
120 |
111,6 |
|
|
|
- Traitement et salaires |
225,9 |
249,3 |
|
|
|
- Autres dépenses courantes |
296,1 |
309,8 |
|
|
|
Dépenses en Capital |
461,4 |
575,9 |
|
|
|
- Sur ressources internes |
202,2 |
309 |
|
|
|
- Sur ressources externes |
259,2 |
266,9 |
|
|
|
DEPENSES TOTALES |
|
|
|
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|
Source : Penda GUEYE : IZF; Juillet2005
Document 2 : FRAUDE ET CONTREFAÇON AU SENEGAL : Le Sénégal paye une facture de 500 milliards.
La contrebande ne cesse de se développer, épousant le contexte géographique et socioculturel du pays, avec des formes et courants spécifiques à chaque région, aux niveaux de la frontière Mauritanie Gambie, mais aussi Mali et Guinée-Bissau. Quant à la fraude documentaire, elle est noyée par les infractions en matière de fausse déclaration de valeur et de quantité, en dépit de l'existence du Programme de vérification des importations (PVI). Le phénomène de la contrefaçon s'amplifie tant au niveau de la Mauritanie (encore elle) avec l'entrée sur le territoire sénégalais de produits de contrefaçon qu'à l'intérieur des frontières sénégalaises (fabrication de javel), etc.
Les premières victimes de la fraude en général sont les entreprises qui, en plus des pertes de chiffre d'affaires, de parts de marché et d'investissements, subissent une importante dépréciation de leur image de marque et de leurs investissements en recherche et développement.
Le développement de la fraude est encouragé par des facteurs sociologiques et de comportement notamment les liens ethniques étroits existants entre populations des pays voisins, avec les mêmes dialectes du côté des frontières, éliminant ainsi la barrière linguistique officielle. L'analyse qu'en fait l'administration douanière en dit long : un niveau de vie et de développement relativement élevé au Sénégal par rapport à ses voisins, des prix de marchandises inférieurs aux nôtres à cause d'une fiscalité de porte moins élevée, et une longue tradition d'échanges entre les populations riveraines nous exposent à de nombreuses agressions avec des versements frauduleux de marchandises nuisibles à notre économie.
Source : Sud Quotidien du 22/02/2005.
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