Corrigé 2003 : Raisonnement scientifique : rejet de greffe

 

A- Analyse des expériences de 1.1 à 1.6

1.1- Il n’y a pas eu de rejet c’est-à-dire pas de réaction immunitaire. Les deux souches sont génétiquement identiques ; il y a histocompatibilité.

 

1.2- Il y a eu une réaction immunitaire ; les souches X et Y sont génétiquement différentes et donc non compatibles. Les tissus du donneur Y sont considérés comme non soi par le receveur X

 

1.3- Il y a réaction immunitaire ; Z et X sont incompatibles mais il y a plus d’affinités qu’entre Y et X car le rejet est plus rapide dans l’expérience 1.2. Le receveur X a rejeté plus rapidement la souche Y

1.4- Le rejet est plus rapide à l’issue de la seconde greffe des mêmes tissus : il existe une mémoire immunitaire développée après la première greffe.

1.5- Pas de réaction immunitaire car le receveur X-Y porte les marqueurs Y qui sont reconnus comme soi.

 

1.6- Il y a réaction immunitaire car le receveur Y ne porte pas les marqueurs X de la souche X-Y et les reconnaît comme non soi. Conclusion : Le rejet de greffe est lié à la différence des marqueurs caractérisant donneurs et receveurs. Le rejet est d’autant plus rapide que donneur et receveurs sont génétiquement éloignés ; il est également plus rapide lors d’un second contact (lors d’une réaction secondaire)

 

B- Exploitation des expériences 2 :

2.1- Sans thymus, il n’y a pas de rejet : le thymus est impliqué dans le rejet.

 

2.2- Les LTCD4 seuls ne peuvent pas assurer le rejet

 

2.3- Les LTCD8 seuls ne peuvent non plus assurer le rejet

 

2.4- Le thymus intervient directement dans le processus de rejet

Conclusion : le thymus est indispensable pour le rejet de la greffe et une seule catégorie de LT ne suffit pas pour assurer ce rejet.

 

C- 3e série d’expériences

 

3.1 Sans cellules effectrices, il n’y a pas de destruction des cellules cibles

 

3.2 Les LTCD4 et LTCD8 seuls permettent une destruction faible des cellules cibles

 

3.3 Avec des LTCD4, des LTCD8 et des macrophages, la destruction est importante

 

3.4 Avec les cellules effectrices de l’expérience 3.3 et des anticorps anti-CMHII, il n’y a pas de destruction des cellules cibles Conclusion : La destruction des cellules cibles nécessite la présence de LT4, de LT8 et de macrophages qui coopèrent pour cette élimination. La reconnaissance des cellules cibles se fait par fixation des LT4 sur les marqueurs CMHII des macrophages.

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