2005 : Exploitation de documents : l’infection à VIH

 

L’infection à VIH / SIDA est devenue une menace planétaire. Une étude menée sur une population à risque élevé a montré que certaines personnes ont été à plusieurs reprises exposées au VIH et restent séronégatives. On se propose de rechercher les causes possibles de cette résistance à l’infection. Le document 1 est relatif à l’entrée du VIH dans une cellule immunitaire.

 

 

Le document 2 fournit des informations génétiques et sérologiques dans une population à risque.

 

Génotype des populations étudiées SS SR RR
Pourcentage de séronégatifs 30 30 100
Pourcentage de séropositifs 70 70 0
Document 2

 

S et R représentent 2 allèles du gène codant la protéine membranaire CCR5 de la cellule immunitaire. La chaîne polypeptidique synthétisée à partir de l’allèle S comporte 352 acides aminés au total alors que celle qui est synthétisée à partir de l’allèle R a 205 acides aminés. L’allèle S est l’allèle le plus fréquemment rencontré dans les populations humaines.

 

1) En exploitant le document 1, expliquer comment le VIH infecte les cellules immunitaires. (0,5 point)

 

2) Formuler une hypothèse expliquant la résistance de certains sujets à l’infection à VIH /SIDA, à partir des informations fournies par les documents 1 et 2. (0,75 point)

L’infection par le VIH provoque après un délai variable, un déficit immunitaire sévère puis l’apparition du SIDA.

Le tableau du document 3, résume les résultats d’une enquête portant sur le génotype et sur la proportion de personnes séropositives ayant développé le SIDA.

 

 

3) En utilisant 2 couleurs différentes, tracer dans le même système d’axes, les courbes représentant les proportions de personnes séropositives ayant développé le SIDA en fonction du temps, (voir document 3) (0,75 point)

 

4) Quelles informations supplémentaires fournit l’analyse de ces deux courbes ? (0,5 point)

 

5) Ces informations sont elles en accord avec l’hypothèse émise à la question 2 ?. Justifier la réponse. (0,5 point)

 

6) L’analyse chimique de la membrane plasmique de cellules immunitaires d’individus de génotypes différents a permis d’établir le pourcentage de récepteurs membranaires de type CD4, CCR5 normal et CCR5 muté. Les résultats sont indiqués dans le tableau du document 4

 

 

A partir de l’exploitation de ce document, préciser les relations qui s’établissent entre le génotype, les récepteurs membranaires et la résistance à l’infection au VIH ; (01 point)

 

7) Compte tenu des réponses aux questions précédentes, expliquer la capacité de résistance possible que présentent certains sujets exposés. (01 point)

 

OIF
RESAFAD

EXAMEN.SN V2.0 © RESAFAD SENEGAL Creative Commons License - Avenue Bourguiba x rue 14 Castors, Dakar (Sénégal) - Tél/Fax : +221 33864 62 33