2006 : Rendre le savoir accessible à tous

 
Rendre le savoir accessible à tous

« Si nous prenons les mesures nécessaires, tous les habitants de la planète pourront bientôt édifier ensemble une nouvelle société de l’information fondée sur les savoirs partagés, sur une solidarité mondiale et sur une meilleure compréhension mutuelle entre les peuples et les nations. Nous ne doutons pas que ces mesures ouvrent la voie à l’édification d’une véritable société .du savoir. » Ainsi se termine la Déclaration de principes adoptée par les représentants de 175 pays, dont près de 50 chefs d’Etat et de gouvernement et plus de 100 ministres, le 12 décembre 2003, à l’issue de la première phase du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI, ou WSIS en anglais), qui se tenait à Genève dans la droite ligne des grandes conférences de l’ONU sur les thèmes d’avenir, depuis le Sommet de Rio de Janeiro en 1992 sur l’environnement et le développement [...]. 
La Déclaration de principes adoptée à Genève assimile la révolution numérique à une troisième révolution industrielle qui préfigure l’avènement, en ce début du XXIe siècle, d’une nouvelle société de l’information. 
L’enjeu principal du SMSI ? Tirer parti des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour promouvoir les objectifs du Millénaire ratifiés à New York en 2000 : réduire la faim et l’extrême pauvreté, assurer l’éducation primaire pour tous, promouvoir l’égalité des sexes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre le VIH/SIDA et le paludisme, assurer un environnement durable et mettre en place un partenariat mondial pour le développement. Force est de constater que l’accès aux TIC est inégalement réparti sur la planète, ne serait-ce qu’au sein des nations riches elles-mêmes : seuls 68% des Américains utilisent régulièrement Internet à ce jour. A l’échelle internationale, selon les chiffres de l’Union Internationale de Télécommunication (UIT), les habitants des pays développés utilisent cinq fois plus le téléphone que les habitants des pays pauvres. 
Cette « fracture numérique » est en partie une question d’accès aux infrastructures, relève l’UNESCO dans son rapport intitulé « Vers les sociétés du savoir » publié à la veille du SMSI de Tunis pour servir de base aux réflexions des participants. Mais c’est aussi une question de développement des capacités : « Les succès obtenus par un certain nombre de pays d’Asie dans la lutte contre la pauvreté s’expliquent en grande partie par les investissements massifs qu’ils ont consentis, durant plusieurs décennies, en matière d’éducation, de recherche et de développement. »

 

                  D’après Abdelaziz Barrouhi, Jeune Afrique / l’Intelligent. 
                        N° 2340, du 13 au 19 novembre 2005, pages 58-59. 

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Discussion : Vous discuterez l’idée selon laquelle « tous les habitants de la planète pourront bientôt ensemble édifier une nouvelle société de l’information fondée sur les savoirs partagés, sur une solidarité mondiale et sur une meilleure compréhension mutuelle entre les peuples. »

 

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