Partie A
1. a. la fonction f est définie et continue sur [0, 1[. Elle est dérivable dans cet intervalle et
La dérivée, somme de deux réels négatifs dont l’un l’est stricte-
ment, est strictement négative. f(0) = 1 et -.
Voici le tableau de variation de f.
La fonction f est strictement décroissante et envoie l’intervalle [0, 1[ sur l’intervalle
qui contient 0, donc l’équation f(x) = 0 a une solution unique .
b. f(1/2) = 3/4 - ln 2 > 0 et ; donc d’après le théorème des valeurs
intermédiaires, a appartient à l’intervalle .
2. Posons pour simplifer .
f est deux fois dérivable dans [0, 1[ et
Alors et p et q sont dérivables sur et
et .
image tableau de variation
.
Ces dérivés sont positives.
Voici les tableaux de variation de p et q.
Ces tableaux montrent clairement que et
ce qui entraine bien
3. a. On peut procéder à une IPP en posant u = ln(1-x) et v = 1-x, il vient u' et v' = -1 puis
Il est probable que le candidat fasse le changement de variable 1 - x = u pour se ramener . Il peut aussi faire une IPP en posant u = ln(1 - x) et v'= 1 et s’il choisit v = x, il devra trouver une primitive de en procédant à une réduction en élèments simples
. Donc
avec
Lorsque t tend vers , (1- t) ln(1- t) a pour limite 0, donc
avec
Partie B
1. a. La tangente en A à a pour équation y = h'(a)(x - a) + h(a). l’intersection de cette tangente avec l’axe des abscisses a pour ordonnée 0, son abscisse x est donc telle qu
h'(a)(x - a) + h(a) = 0 c’est à dire
b. T, rapport de deux fonctions dérivables, est dérivable et
T' est donc positive sur J.
Mais est car le rapport h/h' est ; donc
Voici le tableau de variation de T.
2. a. Montrons que la suite est bien définie et contenue dans J donc bornée. Par récurrence. = v existe et appartient à J.
Si la propriété est vraie pour un rang n donné, c’est à dire si existe et appartient à J, alors existe et appartient bien à J car T(J) est contenu dans J. Donc la propriété est vraie au rang suivant n + 1.
b. est
car le rapport h/h' est ; donc la suite est décroissante.
Comme elle est minorée par u, elle converge vers un réel .
Puisque on obtient par passage à la limite T(l) = l c’est à dire
ou h(l)=0. Comme u est l’unique zéro de h, l = u. .
Partie C
1.a. G(a) = 0.
b. G(b) = 0 est équivalent à :
c'est à dire .
2.a. La fonction G satisfait aux hypothèses du théorème des accroissements finis dans l'intervalle [a,b] ; donc il existe un réel c dans l'intervalle ]a,b[ tel que c'est à dire .
b. On a pour tout x dans [a,b], .
est donc équivalent à c'est à dire
ou
enfin
3.a. D'après les calculs faits dans la première partie, la fonction f satisfait bien dans l'intervalle aux hypothèses faites sur h.
b. Pour tout entier naturel n, cette même fonction f satisfait, dans l'intervalle , aux hypothèses faites sur g. On a donc :
tel que
4. Pour obtenir la relation
il suffit de se rappeler que et de diviser la relation par le réel non nul .
D'après la première partie, puisque et appartiennent à et entraîne
5. Si on pose , la relation se traduit par
Montrons que . Par récurrence.
Cette propriété est vrai au rang 0 car à ce rang elle signifie
Si elle est vraie pour un rang donné n c'est à dire si , alors
Elle est donc vraie qu rang suivant n + 1.
6. Pour tout entier naturel n on a les implications suivantes :
car
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